Évaluer la participation orale spontanée en classe publié le 09/10/2014  - mis à jour le 10/10/2014

Une piste pour développer cet oral et dynamiser la participation à la construction des cours

Pages : 12345

Les objectifs de l’expérimentation

Il s’agit de valoriser par des outils rigoureux et précis la production et la participation orale en classe ; cette participation est déterminante pour l’acquisition de compétences, est primordiale pour la question de l’intégration sociale. Je souhaite :

  • former les élèves à développer la participation active pour les voir « agir sur » et « réagir » aux cours ;
  • lutter contre l’ennui, la stagnation, le décrochage par la valorisation d’une participation attentive et constructive ;
  • donner une image plus équilibrée des compétences de l’élève en évaluant tout autant ses prestations orales qu’écrites (et ainsi lutter contre certains déterminismes) ;
  • leur apprendre à communiquer à l’oral et développer les capacités à tenir et défendre un propos en public ;
  • limiter les effets de timidités subies ou fabriquées, d’intimidation, induits par les pratiques pédagogiques ;
  • développer le travail mutualisé et collégial des élèves et développer les solidarités.

Les instruments de mesure

1- La différenciation « oral/écrit » dans le bulletin comme c’est en usage en Langues permet aux élèves et aux parents de percevoir plus encore l’importance de la pratique orale en classe. Il faut les sensibiliser à l’importance d’une pratique longtemps ignorée ou cataloguée comme mineure dans le parcours de l’élève, qui produit trop par écrit pour trop peu produire à l’oral, afin de déconstruire des schémas erronés profondément ancrés, et aujourd’hui inadaptés ; les prévenir pour leur permettre de redéfinir de manière décisive leur perception de l’expression orale.

2- La grille d’évaluation de oral spontané (pdf joint) reprend la maquette de l’évaluation de la mise en scène et ressemble de loin à une cible ; le « cœur » de cette cible n’est pas à proprement parler le « 1000 »... puisque qu’il faut viser au-delà du cœur pour atteindre une note optimale. Il faut donc la penser en d’autres termes car la définir uniquement en terme de « cible » tendrait à indiquer que tous les élèves, de manière parfaitement équilibrée et égalitaire, prétendent atteindre dès à présent les mêmes fins par les mêmes moyens. Le chemin n’est pas si simple : certains doivent corriger la « posture » pour ensuite « bien faire », d’autres doivent « s’impliquer » pour « exister » dans le groupe. Il faut envisager des parcours comme autant de pistes que les élèves peuvent, ou doivent suivre pour corriger, améliorer et agir positivement sur le groupe-classe et sur l’enseignement.
La modélisation est donc trompeuse, et pourtant elle joue son rôle : la permanence de sa forme permet de rappeler à tout instant, avec sa présence affichée au mur de la salle, que ce sont des compétences à employer à tout moment ; ainsi stimulés, les élèves développent leurs compétences au-delà du champ de l’oralité.

Documents joints

Évaluer la participation orale spontanée en classe.

Évaluer la participation orale spontanée en classe.

Évaluer la participation orale spontanée en classe.

Évaluer la participation orale spontanée en classe.