Les rencontres Henri Langlois - Festival international des écoles de cinéma, un outil pédagogique pour les sections "cinéma-audiovisuel" de l'académie. publié le 29/12/2011

34èmes rencontres Henri Langlois - Poitiers, décembre 2011

Affiche Henri Langlois 2011

Comme chaque année, les élèves des lycée Guy Chauvet de Loudun et du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême ont participé aux « Rencontres Henri Langlois »

Mais plus qu’une sortie s’inscrivant dans les projets pédagogiques et dans les démarches proposées par le référentiel des sections « cinéma audiovisuel », le festival international des écoles de cinéma est un véritable outil de la formation de nos élèves, comme l’indique la richesse du programme de cette année.

  • La rencontre d’oeuvres de réalisateurs en devenir de toutes nationalités à travers la compétition internationale (mais aussi à travers des programmes spécifiques : documentaires européens, Afrique etc.), la possibilité de parler avec eux, d’évoquer leurs choix de réalisation mais aussi leurs parcours et la formation reçue dans leurs écoles de cinéma permettent aux élèves de découvrir des approches différentes du cinéma.
  • Les leçons de cinéma : deux leçons de cinéma autour de la musique étaient proposées lors de ces 34ème rencontres : la première animée par Benoît Basirico, spécialiste de la musique de cinéma, qui a proposé une approche historique et thématique et une seconde sous forme d’une discussion entre Michel Hazanavicius (réalisateur des OSS 117 et de The Artist notamment) et Ludovic Bource (Musicien notamment des films de Michel Hazanavicius). Ces leçons de cinéma viennent compléter notre enseignement et proposent un éclairage important sur une pratique.
  • La rencontre avec Arturo Ripstein. Cette année, le cinéma mexicain était à l’honneur et Arturo Ripstein était un invité de marque. Nous avons vu son fim « Le château de la pureté ». Mais avant les rencontres Henri Langlois, les élèves du LISA avaient pu voir « Carmin profond » autre oeuvre de ce cinéaste. Ce travail en amont a permis aux élèves de pouvoir mieux appréhender et apprécier l’oeuvre d’Arturo Ripstein et de pouvoir l’interroger de façon plus pertinente. La préparation d’une telle rencontre s’est faite avant le festival grâce à Julien Proust, personne ressource du festival auprès des lycées et collèges. Ce travail préalable avec l’enseignant permet vraiment de construire une démarche pédagogique.
  • Enfin, chaque année une école de cinéma (au sens large) est présentée plus particulièrement. Les élèves ont pu, cette année, découvrir la formation proposée par l’EESI (École Européenne Supérieure de l’Image), ce qui pour des élèves de Première permet d’ouvrir leur champ d’investigation pour leur orientation post-bac.