Projet de programme -Français- publié le 26/04/2008  - mis à jour le 29/04/2008

avril 2008

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III. L’expression écrite

L’écriture s’apprend : elle nécessite dès la Sixième un enseignement rigoureux
et un entraînement régulier.

1. Objectifs

L’objectif prioritaire à atteindre à la fin de la classe de Sixième est la
rédaction d’un texte narratif correct et cohérent d’une page environ.

L’élève doit pouvoir présenter son texte de manière lisible, avec une graphie claire et régulière. Il doit veiller à la correction de la langue et de la ponctuation. Il apprend à organiser son texte en paragraphes et à ménager des alinéas.

En Sixième, on privilégie la rédaction de textes narratifs dans lesquels
l’élève exerce ses capacités d’invention. Il peut y insérer des descriptions et
des dialogues.

2. Modalités de mise en œuvre

Le professeur saisit toutes les
occasions pour susciter le goût et le plaisir d’écrire. Il fait prendre
conscience à l’élève du rôle de l’écrit dans notre société. Il veille à varier
les consignes, les modalités de mise en oeuvre et les modes d’évaluation.

Pour développer les compétences rédactionnelles de l’élève, le professeur
insiste sur la nécessité de se faire comprendre, de prendre en compte son
destinataire et de s’adapter à la situation de communication définie par les
consignes. Il incite l’élève à recourir aux dictionnaires dans la phase
d’écriture.

L’élève utilise régulièrement le brouillon, puisque c’est le lieu de
l’invention et de l’organisation des idées. Il comprend ainsi la nécessité de
revenir sur son propre travail afin de l’améliorer.

L’apprentissage de l’écriture passe par une pratique régulière : aussi, dès le
début de l’année, l’élève prend-il l’habitude d’élaborer une trace écrite pour
chaque séance, synthèse ou réinvestissement du travail effectué en classe.

A partir d’une recherche d’idées, guidée par le professeur ou librement menée,
l’élève peut effectuer une exploration du langage, de ses ressources et de ses
contraintes. En ce sens, l’apprentissage de l’écriture est étroitement lié à
l’étude de la langue et s’appuie de façon rigoureuse sur l’étude du lexique et
des structures grammaticales.

Les textes littéraires fournissent des modèles à imiter, permettant de
s’inspirer fructueusement de leur structure (celle du conte ou de la fable par
exemple), de la thématique qu’ils développent, de leur mise en mots. Cette
observation est conduite lors de séances spécifiques distinctes des séances de
lecture analytique.

Les élèves remettent une rédaction achevée au moins toutes les trois semaines.
Ponctuellement, un devoir déjà rédigé peut donner lieu à une réécriture
partielle et personnelle dans le but de son amélioration.

L’utilisation du traitement de texte, et plus largement des TIC,
peut apporter une aide précieuse dans les différentes étapes de la rédaction.

3. Travaux d’écriture

  • récits rendant compte d’une expérience personnelle
    (l’élève peut éventuellement y exprimer sa propre appréciation, ses émotions et
    ses sensations) ;
  • écrits en relation avec le programme de lecture : une
    courte fable, un conte ou une partie de conte, un épisode épique, une courte
    scène de théâtre ;
  • textes favorisant l’expression poétique ;
  • narrations à partir des oeuvres étudiées dans le cadre de l’histoire des
    arts ;
  • écrits à partir de supports divers permettant de développer des qualités
    d’imagination (images, objets, documents audio-visuels).

Une écriture longue peut être envisagée de façon individuelle ou collective,
notamment la rédaction d’un conte.

Consultation sur les nouveaux programmes du collège - Français - Page 13 sur 30