Lettre de rentrée 2010 publié le 21/08/2011 - mis à jour le 23/12/2017
Enfin, il paraît nécessaire de rappeler quelques points concernant l’attitude à adopter lors des
interrogations orales du baccalauréat. Ce sont là des évidences, mais sur lesquelles il convient
d’insister afin que ces principes soient respectés par tous les examinateurs :
accueillir le candidat dans un climat de bienveillance, et le mettre à l’aise ;
ne faire aucune remarque malveillante sur la liste ou les textes qui la composent ;
expliquer, si nécessaire, le déroulement de l’épreuve, ou répondre aux questions éventuelles
des candidats ;
respecter les différents temps de l’épreuve selon la série ;
lors de l’exposé du candidat, ne pas laisser transparaître de sentiments négatifs qui
donneraient une impression d’ennui ou de lassitude ;
ne pas interrompre le candidat pour lui faire corriger une faute ou lui poser une question
d’ordre grammatical ;
ne poser aucune question de culture générale : auteurs, œuvres, histoire... Valoriser le
candidat qui montre des connaissances culturelles, mais ne pas pénaliser celui qui n’en a
pas ;
ne pas attendre du candidat une analyse de texte, l’objectif étant que le candidat s’exprime
en continu et rende compte du document qu’il présente ;
ne pas transformer l’entretien en ‘tribunal’ où le candidat devrait corriger les fautes de langue
commises pendant son exposé ;
tendre quelques perches pour relancer l’entretien en aidant le candidat à préciser ou
approfondir ce qu’il a dit ;
lors de l’entretien aider le candidat à dire ce qu’il sait sur le sujet et l’amener à exprimer ses
goûts en utilisant la première personne ;
évaluer positivement la « prise de risque » : valoriser par exemple le candidat qui essaie de
faire une phrase complexe, mais qui trébuche sur une conjugaison…
à la fin de l’épreuve, ne jamais communiquer la note au candidat.
Enfin, faut-il le préciser : arriver à l’heure !