Les nouveaux modes d'organisation de l'enseignement des langues vivantes publié le 04/12/2005  - mis à jour le 18/04/2011

Stage inter langues

Pages : 123456

Intervention de Madame Geneviève Gaillard

Madame Geneviève Gaillard, Inspectrice Générale de l’Éducation Nationale

Madame GAILLARD rappelle le cadre de l’expérimentation que prévoyait la note de service n° 2001-158 du 24 août 2001 (B.O. n° 31 du 30 août 2001) et en fait un bref rappel historique. La mise en place de nouveaux modes d’organisation de l’enseignement des langues vivantes en lycée reposant sur une utilisation souple de l’enveloppe horaire globale est encouragée. L’expérimentation vise à faire évoluer les modalités d’organisation alors en vigueur qui, de fait, induisent une grande rigidité dans la gestion des groupes d’élèves et une hiérarchie entre les langues, sans prise en compte des niveaux de compétence des élèves. Il s’agit essentiellement de :

 rechercher une plus grande homogénéité des niveaux de compétence dans chaque groupe de langue ;

 tendre à un rapprochement progressif des niveaux de compétence dans les deux langues dont les élèves ont engagé l’étude avant d’entrer au lycée.

L’expérimentation s’étend alors, à la rentrée 2002, à un plus grand nombre d’établissements.

Les nouveaux modes d’organisation de l’enseignement des langues vivantes dans les lycées d’enseignement général et technologique, lancés à titre expérimental à la rentrée 2001, font partie, à partir de la rentrée 2003, des dispositifs laissés à l’appréciation des chefs d’établissement et des équipes pédagogiques.

Aujourd’hui, la place accordée à la discipline Langues Vivantes est réaffirmée ; discipline à l’honneur, elle fait l’objet de mesures tout à fait significatives, l’objectif étant l’amélioration des compétences de compréhension et d’expression orales des élèves, notamment.

Madame GAILLARD rappelle que nombre de professions requièrent aujourd’hui la maîtrise d’au moins une langue vivante. Par ailleurs, la mobilité (poursuite d’études, travail à l’étranger) nous conduit naturellement à repenser notre enseignement des langues. Le contexte y est favorable.

Cependant, les évaluations des compétences des élèves en langues vivantes ne sont, elles, guère favorables puisqu’elles nous renvoient des scores insuffisants.