Des lieux à découvrir sur Angoulême Nord publié le 13/07/2008  - mis à jour le 10/03/2024

Des sorties possibles dans votre circonscription :

  • Abbaye de Saint Amant de Boixe
    A une vingtaine de kilomètres au nord d’Angoulême, un clocher semble veiller sur la campagne alentour.
    Cette région, blottie dans la vallée du Javard, un affluent de la Charente, est acculée au nord à une large étendue forestière : la forêt de la Boixe. Le bourg de Saint Amant de Boixe possède en son sein une magnifique abbatiale romane, fondée au IXe siècle, dont les beautés ont été dessinées par Eugène Delacroix. Les bâtiments conventuels présenteront l’histoire de l’abbaye et l’architecture romane à l’automne 2007.
    Voir aussi :
     Le blog de ressources pédagogiques sur l’abbaye de St Amant de Boixe
  • Eglise de Lichères
    Lichères doit avant tout sa renommée à sa superbe église Saint-Denis. En plein milieu d’un champ, à l’écart de toute habitation, cette église prieurale du XIIe siècle offre une des plus belles cartes postales du département. Cette basilique miniature, dans son décor de tournesols, est un des joyaux de l’art roman remarquable à la fois par la sobriété et la richese de sa décoration. Un agneau entouré de deux anges décore son tympan surmonté d’un entrelacs de lions et de cerfs.
  • Ferme de Chassagne à Villefagnan
    Le GIE Ferme de Chassagne est un groupement d’agrobiologistes, basé en Charente (16), spécialisé dans la transformation (stockage, triage, calibrage, conditionnement) et la commercialisation de légumes secs, farines de céréales et huile de tournesol.
    Associés pour valoriser les productions du terroir par une démarche collective, de qualité et de proximité, les producteurs gèrent eux-mêmes les activités du GIE et la vente de leurs produits.
  • La Macarine à Villejoubert
    La Macarine (nom qui pourrait venir de "Capela Machari" ou chapelle de de l’ermite) se situe dans la forêt de la Boixe, sur la commune de Villejoubert. Elle se trouve à deux kilomètres des bourgs avoisinants.
    Selon certains, elle serait le lieu d’ermitage d’Amantius et ce serait un nommé Gautier qui au XI ème siècle, passant par là, découvrit la monastère et avec l’aide des paysans y construisit une chapelle.
    On sait également qu’elle se situait non loin de la voie de Saintes à Limoges qui était très fréquentée. Au XVIème siècle, des foires se tenaient auprès de la chapelle. C’était un endroit où se rencontraient les communautés avoisinantes et les marchands. On y accédait par des chemins stables, c’était un site de clauirières et de cultures.
    Aujourd’hui, c’est une promenade intéressante et c’est étrange de s’imaginer des moines cultivant des petits champs entourés de murets de pierres sèches. Il y a toujours eu une ambiance agréable et romantique. Peut-être même Delacroix a-t-il aimé rêver dans ce lieu !
  • Musée Départemental d’Art Contemporain de Rochechouart
    Place du Château 87600 Rochechouart (tel : 05 55 03 77 91, fax : 05 55 03 72 40)
    4 expositions temporaires par an, visites guidées générales, accueil des scolaires (visites, ateliers, jumelages, classes culturelles), ateliers du musée pour enfants, conférences, 1 concert par an.
    Historique des collections : depuis 1981, une collection d’art contemporain est constituée. Elle débute avec des oeuvres de la fin des années soixante jusqu’à aujourd’hui. Parallèlement, depuis la création du musée, un fonds Raoul Haussman est réalisé. La collection est constituée d’ensembles témoignant d’un mouvement ou d’une personnalité.
    Atouts majeurs : ensemble d’oeuvres d’Arte Povera et du Land Art (G. Anselmo, A. Boetti, H. Fulton, T. Cragg, R. Long, G. Penone, M. Pistoletto...), collection de photographies contemporaines (J.M Bustamante, G.Cadieux, G. Forg, H. Fulton, R. Graham, T. Ruff, P. Tosani, J. Welling...), fonds Raoul Hausmann : ensemble de 134 oeuvres et 255 dessins au feutre (don de Madame Marthe Prévot) ainsi que des archives (diverses correspondances).
  • Sources de la Touvre
    Les sources de la Touvre sont constituées du Dormant, du Bouillant, la Font de Lussac et la Lèche qui apparaissent sous les ruines du château de Touvre. En réalité il s’agit de la deuxième plus importante résurgence en France après La Fontaine de Vaucluse. Ces sources sont alimentées par des rivières souterraines venant du karst de La Rochefoucauld.
    Une série de coloration à la fluorescéine a prouvé que l’eau provient essentiellement des pertes du Bandiat et de la Tardoire.[1] Dans une moindre mésure on y trouve des eaux de la Bonnieure et de l’Échelle.
    La cause de la résurgence est la faille de l’Échelle où une épaisseur de 500 m de marnes du Kimméridgien inférieur imperméable barre la route à l’écoulement souterrain des eaux et les oblige à remonter à la surface.
  • Village médiéval de Tusson
    Tusson, le coeur de Marguerite
    Au coeur des collines du Ruffécois, Tusson a connu du Moyen Age à nos jours des heures étonnantes. Au XIIe siècle, Robert d’Arbrissel, le fondateur de Fontevraud y construisit un prieuré. Plus tard, Marguerite d’Angoulême, soeur de François 1er séjourna à Tusson, y fit retraite à la mort de son frère et y poursuivit son oeuvre littéraire.