« Carpeaux et Rodin, deux divins sculpteurs du XIXème siècle » publié le 14/01/2016

« Le thème de La Divine Comédie dans les arts du XIXème siècle »

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Le thème de La Divine Comédie dans les arts du XIXème.

Présentation générale :

Niveau : classes de quatrième ; exploitation possible au lycée (2°-1ère)
Disciplines conviées : français, histoire, éducation musicale, arts plastiques.
Références au programme : le XIXème siècle
Domaine : « Arts du langage », « Arts du son », « Arts du visuel »
Thématiques : « Arts, ruptures, continuités », « Arts, espace, temps »

Introduction : Contextualisation historique, littéraire, artistique

La sculpture au XIX ème siècle

Au XIX ème siècle, architectes et sculpteurs reconnus doivent répondre à de nombreuses commandes publiques dans le cadre des transformations urbaines voulues par les gouvernements (Napoléon III et la 3ème République) et les villes elles-mêmes. Il faut parer les voies publiques (places, jardins, ponts) et les nouveaux monuments (théâtres, opéras, musées) de sculptures. Si la sculpture est donc souvent associée à l’architecture, dans sa version monumentale, elle sait néanmoins s’en détacher pour devenir un élément décoratif extérieur, comme intérieur. Grâce à la création du Musée du Louvre, les œuvres sculptées du passé sont exposées au public.
Les commandes privées affluent. La bourgeoisie a le goût des monuments funéraires. Elle collectionne également les petites pièces de bronze.

Le répertoire de la sculpture au XIX ème siècle.

Les sujets mythologiques demeurent. La sculpture animalière connait un vif succès (avec Antoine-Louis Barye, entre autres). Suite à la révolution et à la laïcisation, le champ de la sculpture allégorique classique représentant les arts (musique, danse, théâtre, poésie, peinture…) s’élargit pour accueillir les nouvelles figures de la Révolution, la République, la Liberté (ex. « La Marseillaise » de l’Arc de Triomphe par François Rude). Les statues de monarques et saints disparaissent au profit de grands personnages de l’antiquité ou de la période contemporaine. Porteurs de vertus, ils sont érigés en modèles pour la société : ex. Aristote, Virgile, Napoléon, Pasteur, Hugo, Balzac…. Les explorations, les voyages, la colonisation donnent naissance à un goût prononcé pour l’exotisme et à la représentation de peuples lointains.
Les sculpteurs Rude et Barye ont vu passer dans leurs ateliers respectivement Jean-Baptiste Carpeaux et Auguste Rodin, deux personnalités créatrices émergentes du siècle, en marge de l’académisme.

Dans l’éclectisme des arts du XIX ème siècle, un thème récurent parait en peinture, sculpture et musique : c’est celui de « La Divine Comédie » de Dante.
« La Divine Comédie » (à l’origine « La Comédie ») est un poème écrit par Dante (Durante Alighieri 1265-1321) entre 1306 et 1321, en langue vulgaire de Florence, à la source de l’italien. Ce poème narre le voyage initiatique de Dante, qui, perdu « au beau milieu de sa vie », est guidé dans l’au-delà par le poète latin Virgile (1er siècle av. J.-C), puis par Béatrice, sa muse. Au cours de son périple (scandé en trois cantiques de 33 chants : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis), Dante va rencontrer une centaine de personnages, de philosophes de l’Antiquité à des personnalités de son temps. La Divine Comédie est à la fois un poème à valeur morale et une réflexion sur la recherche du salut éternel, présenté en un habile mélange de lieux imaginaires et d’expériences concrètes.
Ce chef d’œuvre de la littérature mondiale a inspiré de nombreux artistes, qui reconnaissent peut-être leurs propres états d’âme dans ceux de Dante.
 Encyclopédie Vikidia : Article sur Dante.
 Encyclopédie Wikipédia : Article Dante.

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Activité ludique pour faire le point sur ses connaissances
classe de troisième

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