Âge roman en Vienne publié le 17/09/2010

Sur le site portail de l’Âge roman en Poitou Charentes ;
Après la série de dossiers consacrés aux œuvres romanes conservées dans les musées, le Conseil des musées de Poitou-Charentes met en ligne un deuxième parcours :
« Âge roman » en Vienne à visiter Gps, Smart-Phone ou netbook à la main.

Le Poitou a été christianisé très tôt.
Saint Hilaire, premier évêque de Poitiers (342-368), envoie saint Martin se retirer à Ligugé (360-370) et établir la plus ancienne implantation monastique connue à ce jour en Gaule.
Poitiers (actuelle préfecture de la Vienne) a été le siège d’un des plus anciens et des plus grands diocèses de l’âge roman. Sa puissance a été confortée par le pouvoir politique des comtes de Poitiers, ducs d’Aquitaine. On y trouve donc la résidence des évêques. Dans les campagnes où les communautés de moines se sont réfugiées dans la solitude, ceux-ci ont élaboré des procédés de construction novateurs repris dans toute la région et ont bâti de solides édifices voûtés en pierre. Nous verrons donc des édifices pour leur architecture.

Ce parcours « Âge roman » en Vienne privilégie des monuments plus modestes que ceux prestigieux qui ont été abondamment publiés :
 Civaux dont les tâtonnements pour couvrir de pierre la nef reprend le procédé mis en place à Saint-Hilaire de Poitiers,
 Saint-Pierre-les–Églises couvert de fresques qui annoncent Saint-Savin,
 Saint-Nicolas de Civray dont la façade est une page sculptée digne de Notre-Dame-la-Grande et d’Aulnay de Saintonge.
 Les abbayes bénédictines de Charroux, Saint-Benoît et Nouaillé-Maupertuis et l’abbaye fontevriste de Lencloître où étaient réunis sous la présidence d’une abbesse une communauté d’hommes et de femmes permettent de montrer l’essor du monachisme et la diversité des interprétations des solutions architecturales. Les pièces conservées dans les musées seront replacées dans ce contexte..

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 Odyssée

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