Réaliser un nuage de mots au sujet de l'aménagement durable de l'estuaire de la Loire et du littoral languedocien. publié le 17/05/2015

MISE EN ŒUVRE PÉDAGOGIQUE

Ressources et outils numériques mobilisés

Logiciels en ligne : Wordle (et Edugéo pour la séance en amont).

Le site Wordle est ici.

Description pratique de la mise en œuvre

Déroulement en salle informatique (en l’occurrence, 12 postes pour 24 élèves et dans l’idéal, un poste professeur relié à un vidéoprojecteur même si la prise en main étant très simple, on peut faire l’économie d’une ’démonstration’ à l’écran ou au tableau).
Après avoir réalisé l’étude de cas et un croquis des aménagements de l’estuaire de la Loire avec Édugéo (deux fois 55 minutes), les élèves sont guidés par une fiche de consignes qui leur permet de créer un nuage de mots (55 minutes en incluant une courte présentation orale par trois élèves).

Les consignes distribuées aux élèves pour utiliser le logiciel. Remarque : les menus sont en anglais.

• Au format .pdf
• Au format .doc

Action des élèves - mise en apprentissage

Les élèves ont dans un premier temps fait un fichier unique avec les deux études de cas réalisées par le binôme.
Ils ont comparé leurs productions et ont échangé sur leurs lacunes ou divergences éventuelles.
Ils ont ajouté à l’assemblage de leurs deux textes les questions et légendes des documents saisies par mes soins et placées sur le réseau (ceci dans le but d’augmenter le nombre d’occurrences des mots-clefs pour que le nuage soit le plus pertinent possible).

Les élèves ont ouvert un navigateur, saisi dans le champ de recherche : « Wordle » et cliqué sur le premier lien.
Ils ont ensuite cliqué sur « Create now  » puis collé leur texte final dans Wordle et ont produit ainsi le nuage de mots.
Les outils de configuration leur ont permis de discriminer les mots selon leur nature, de supprimer au cas par cas certains d’entre eux ou d’en limiter le nombre, de choisir la police, les couleurs et l’orientation (voir les consignes).

Pour l’étude de l’estuaire de la Loire :

• Les élèves ont effectué des allers-retours de leur texte au nuage de mots, faisant des copier-coller si nécessaire pour augmenter le nombre d’occurrences d’un mot et donc sa taille dans le nuage.
• Concernant les mots jugés inutiles, certains ont adopté une démarche assez radicale qui aurait sans doute posé des problèmes s’ils avaient eu à développer leurs propos.
• Les élèves ont vraiment joué le jeu et ont procédé à de nombreux essais aboutissant tous à quelque chose d’exploitable et d’à peu près complet.

Pour l’étude du littoral languedocien :

• Les binômes ont eu le loisir de retravailler leur nuage de mots en utilisant les fonctions du logiciel (suppression de mots inutiles, choix du sens, des couleurs) par le biais d’allers-retours de leur synthèse au nuage.
• À l’issue de la séance, tous les groupes ont, après moult essais et discussions-justifications, produit un nuage "de synthèse" ; environ un tiers des 36 élèves de la classe a également eu le temps de commencer à élaborer la structure de la légende de leur schéma de synthèse.

Actions de l’enseignant.

• J’ai reçu les études de cas réalisées par les élèves, j’ai vérifié qu’elles avaient été comprises et ai constitué des binômes en fonction de la complémentarité des travaux et de la personnalité des élèves.
• J’ai préparé en amont puis disposé sur le réseau un fichier texte contenant les questions et les légendes de tous les documents de l’étude de cas pour que chaque groupe puisse les ajouter à son texte et enrichir ainsi la matrice.
• J’ai guidé les élèves –mais très peu en ont eu besoin, la feuille de consignes ayant bien tenu son rôle- dans la configuration (surtout pour ne pas qu’ils oublient l’étape : « Open in Window » qui leur donne accès ensuite aux menus, cela a concerné trois binômes sur douze).
• J’ai fait parler les élèves sur ce qu’ils pensaient de l’outil, sur son utilité et je les ai fait argumenter sur leurs choix. J’ai filmé certains de ces dialogues.
• Nous avons mis en commun les thèmes clefs qui ressortaient des nuages de mots.
• J’ai ensuite interrogé trois élèves pour qu’ils fassent une présentation brève du sujet à partir de leur nuage de mots.

Évaluation :

• J’ai évalué les croquis réalisés avec Édugéo (les notes vont de 14 à 20, le travail était de qualité) mais pas les nuages de mots à proprement parler. Tous les groupes ont me semble-t-il bien travaillé et ont produit quelque chose de satisfaisant.
• J’ai en revanche évalué la capacité des élèves à « mutualiser, collaborer à une production collective » (tous ont eu « acquis ») et les participations à l’oral de quelques élèves, là aussi, positivement.