TraAM 2018: Évaluation et numérique : la carte mentale publié le 16/06/2018 - mis à jour le 24/04/2019
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Bilan sur la mise en œuvre de la séquence et sur l’utilisation de la carte mentale
Préparation de la carte mentale
Points positifs
- Autonomie des élèves
- Estime de soi renforcée : "Je suis capable de réaliser une carte mentale".
- Appropriation de l’outil numérique
- Valorisation des élèves en difficulté dans la matière ou dans leur scolarité en général (certains élèves, parfois à la limite du décrochage se révèlent à travers cet outil en réalisant de magnifiques cartes mentales sous l’encouragement et la valorisation du professeur).
- Facilitation de la mémorisation à partir d’un support créé par l’élève lui-même.
Points négatifs
- Différence de rapidité entre les élèves qui provoque un décalage entre les élèves
- Difficulté pour le professeur de gérer un rythme de travail différent pour chaque élève
- Gestion de la classe à deux endroits différents (salle informatique pour ceux qui travaillent sur la carte mentale, salle de classe pour les élèves qui en sont déjà à l’étape de mémorisation.
Utilisation de la carte mentale dans le processus d’évaluation
Points positifs
- Certains élèves sont capables dans la séance de mémoriser cinq à six phrases voire un paragraphe entier avec un grand étonnement sur leur capacité à mémoriser facilement.
- Certains élèves arrivent à mémoriser la légende en entier sur une seule séance de mémorisation.
- L’estime de soi est une fois de plus renforcée.
Points négatifs
- Tous les élèves n’adhèrent pas à la structure de la carte mentale et préfèrent retenir sur une feuille de manière "traditionnelle" : inutile de contraindre ces élèves à utiliser un système qui ne leur convient pas.
L’utilisation de la carte mentale est pluridisciplinaire : les élèves habitués à l’utiliser en cours pourront d’eux mêmes en créer d’autres dans n’importe quelle matière pour mémoriser les cours. Cette pratique leur permet de clarifier, d’ordonner leur pensée.