También la lluvia publié le 23/02/2012  - mis à jour le 23/04/2019

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EL INGENIO mural de DIEGO RIVERA

Museo Cuauhnáhuac, Cuernavaca, México (435-282 cm)

Quelques remarques :

El Palacio de Cortés es un monumento histórico ubicado en Cuernavaca, ordenado construir por Hernán Cortés a principios del siglo XVI, en los años inmediatos a la Conquista de México. Fue la residencia de Hernán Cortés.
Actualmente es sede del Museo Cuauhnáhuac.

El ingenio azucarero o central azucarero o simplemente ingenio es una antigua hacienda colonial con instalaciones dedicadas a la molienda y al procesamiento de la caña de azúcar.
Se encuentra generalmente ubicado en el campo, rodeado de las plantaciones de cañas de azúcar. La caña, cortada a mano, llega al central. De la caña, al ser molida y prensada en el ingenio o central, se obtiene el guarapo, un jugo de color amarillento. En el proceso que sigue, el guarapo es calentado para ser concentrado y repartido en moldes.

Pour mémoire, parmi les tâches agricoles réalisées sur le mural, nous aurons :

  • cortar la caña (la cosecha)
  • almacenar (el almacenaje)
  • transportar al ingenio (el transporte)
  • picar (el picado)
  • moler (la molienta)
  • calentar (la calefacción)
  • depositar en moldes (moldear)

Los macheteros

Les élèves n’ont certainement pas conscience de la pénibilité du travail des coupeurs de cannes, aussi le professeur peut mettre à leur disposition, à la maison, au moins 2 des 5 séquences vidéos visibles sur le site.tv et qui sont téléchargeables aussi bien par les professeurs que par les élèves. Les 2 séquences sont extraites d’une collection de 5 vidéos accompagnées du dossier pédagogique correspondant.

  • La canción del hombre de azúcar Durée : 03:09 min
  • El salario del machetero Durée : 02 min 51 s

Choix de la projection d’un détail du mur du Palacio de Cortés :

Je choisis de projeter aux élèves le morceau du mur du Palacio de Cortés sur lequel Diego Rivera a peint la scène « el ingeniero ». D’une part, les élèves comprendront mieux ce qu’est une fresque avec le choix du mur comme support et les contraintes que cela imposent ; d’autre part, cela facilite la lecture des scènes représentées en haut à gauche et à droite de la fresque.
En effet par rapport au tableau présent traditionnellement dans les manuels scolaires, la partie peinte, en haut à gauche, n’est pas tronquée. On aperçoit assez clairement 3 coupeurs de canne à sucre dans le champ de canne et on imagine que la canne est ensuite entassée en vrac dans la charrette qui se situe au plan inférieur et que l’on aperçoit complètement. Cette charrette tirée par 10 indiens est acheminée vers la droite et sera déchargée dans la centrale sucrière en haut à droite. La scène est alors complète.
Pour une étude à la maison je distribue aux élèves la copie couleur du document présente dans les manuels car il est vrai que la partie inférieure de la fresque y est plus lisible.

Quelques pistes de mise en œuvre

Projection en classe : définition des plans

Pour une lecture détaillée de la fresque je retiens les plans suivants qui sont notés au tableau, en marge de la projection :

  • 1er plan : les 4 ouvriers (peones) nouent les fagots de canne
  • 2éme plan : le contremaître (el capataz) sur son cheval
  • 3éme plan : les 4 ouvriers préparent les fagots de cannes
  • 4éme plan : le convoi la charrette et le contremaître de dos
  • 5éme plan : le maître dans son hamac et la sucrerie à droite
  • 6éme plan : les champs de canne et les coupeurs à gauche.

Le vocabulaire nécessaire à l’expression sera donné soit à part sur une feuille, soit directement sur le tableau, mais il peut également être apporté à la demande des élèves.

Les indiens et les travaux agricoles

Travail individuel en autonomie (7mn) : Le professeur demande un premier travail de lecture et de réflexion en autonomie en distribuant à chacun une copie en noir et blanc de la fresque. L’élève doit isoler en les découpant chacune des parties où sont représentés des travaux agricoles. Les scènes sont ensuite ordonnées. Cette première lecture de la fresque permet de s’interroger sur « qui fait quoi ? », dans quel ordre les travaux se réalisent et quels sont les déplacements supposés des ouvriers.
Pendant la mise en commun, les élèves précisent la nature des travaux agricoles réalisés par les indiens ainsi que leurs déplacements, pour cela, les lignes obliques des 1er, 3ème et 4ème plans sont dessinées en sur-impression de la projection. Elles mettent en évidence d’une part les déplacements des ouvriers, car elles convergent vers un seul point : « el central azucarero » et d’autre part la pénibilité des travaux réalisés à la seule force des bras.
El amo en la hamaca es como un Dios en la cumbre”.

On attend :
El trabajo en el ingenio azucarero consiste en :

  • cortar la caña en los cañavereles (en el fondo a la izquierda, 7° plano)
  • transportar la caña en carretón tirado no por bueyes sino por indios acémilas (6° plano), como si fueran animales
  • para los más cerca del ingenio la caña cortada está recogida a mano (3er plano) y transportada a hombros ( 1er y 3er plano)
  • después de la recogida de la caña en manojo está atada con una cuerda (1er plano derecha)
  • luego atada con un segundo y un tercer nudo (1er plano izquierda)
  • para después ser cogida por la cuerda (segundo indio del 1er plano)
  • y para terminar el manojo estaba levantado y cargado a hombros para ser llevado hasta el ingenio o central (hombre de pie en primer plano).
  • En el fondo a la derecha dos peones pican y fabrican melazas en calderones (6° plano)
  • A la izquierda se coloca el azúcar en moldes (6° plano)

Les contremaîtres

Le professeur attirera l’attention des élèves sur la surveillance des ouvriers et demandera une description (vêtements, attitudes, position …) des trois contremaîtres armés (2éme, 4éme et 6éme plan à gauche) ainsi que du vigile armé assis aux pieds du maître.

On peut attendre

  • Capataz erguido en su caballo, rostro severo, orgulloso
  • se nota su violencia por los latigazos que caen en las espaldas de los peones, por las armas y la cartuchera cruzada en el pecho

Il s’agit de dégager la domination du blanc et sa cruauté et de souligner l’humiliation de l’indien jusqu’à sa déshumanisation en s’appuyant sur la couleur blanche et les lignes courbes.

On attend :

  • El capataz de perfil es blanco y es claramente español.
  • Su estatura domina a los peones y contrasta con la posición encorvada de los indios.
  • De los rostros de los indios no se distinguen los rostros escondidos bajo sombreros, son deshumanizados. Sólo el color de las manos permite decir que se trata de indios, lo que se ve claramente en el grupo del fondo casi desnudo.
  • El pintor reduce los indios a líneas curvas que simbolizan no sólo su sumisión sino también su cansancio, se inclinan bajo la carga tanto moral como física.
  • posición encorvada de los indios cuyos cuerpos se inclinan hacia la tierra de manera sometida.
  • Las líneas curvas se confunden con las líneas formadas por las cañas agrupadas en manojos.

Les réemplois attendus sur la pénibilité des travaux :

  • trabajo forzoso, trabajo penoso, peones esclavos
  • indios reducidos al estado de bestias serviles, acémilas, como si fueran bueyes
  • los indios del fondo claramente animalizados
  • se nota el sufrimiento del indio que levanta y carga a hombros el manojo de caña con la boca abierta dejando pasar el « han » que le cuesta el esfuerzo.
  • los peones grisáceos del segundo plano acompañan la mirada hacia el grupo negro del fondo y marca una progresión en la humilliación y el sufrimiento.

La structure pyramidale de la fresque

On peut demander à un élève qu’il se déplace au tableau et à l’aide d’une règle qu’il trace les deux lignes obliques (lignes de force) du tableau ainsi que la base du triangle.

On attirera les regards sur la pointe de la pyramide. A ce niveau de l’étude les élèves sont en mesure d’évoquer le rôle de l’église dans la colonisation à partir de l’image de la vierge à l’enfant Jésus.
Les travaux forcés menés sous les yeux de l’Eglise renvoient aux rôles des encomiendas destinées à enrichir les encomenderos et la couronne d’Espagne.
Juste au-dessous de l’image de la Vierge se trouve le maître de l’ingenio, allongé dans un hamac servi par une indienne et protégé par un vigile. Son attitude passive et nonchalante contraste avec la souffrance évidente du groupe d’indiens qui tire la charrette.
Et en bas de l’échelle, formant la base du triangle, se trouvent les indiens réduits à l’esclavage.

Travail à la maison :

Prise de parole en continu :
Dar cuenta de la técnica del pintor para testimoniar del sufrimiento de los peones.

Evaluation formative A2/B1 :

Prise de parole en continu

Un religioso mira el mural de Diego Rivera y lo comenta :
Se interroga sobre el derecho de los españoles de disponer de los indios como esclavos y propone su punto de vista como religioso.

Evaluation formative B1/B2

Prise de parole en interaction

Mientras Diego Rivera pinta su obra « el ingeniero azucarero » en las paredes del Palacio de Cortés, un religioso español lo mira y entabla conversación.
  El religioso expresa su desacuerdo en cuanto al hecho de pintar indios esclavizados y defiende la idea de que mejor vale olvidar la crueldad de los españoles durante la colonización.
  Al contrario, Diego Rivera afirma su deseo de testimoniar sobre la realidad social de la época.

Le « Sermón » de Montesinos

Estos no son hombres (Word de 603.5 ko)

Compréhension écrite et prise de parole en continu

Le guide à la compréhension de l’écrit sera utilisé pour mener le compte rendu oral en classe (PPC). Les réponses apportées aux questions ne sont pas rédigées, elle peuvent être simplement mémorisées ou soulignées dans le texte. Il s’agit pour l’élève de mettre en place des stratégies pour s’entraîner à la prise de parole en s’aidant du texte.

En groupe avec l’assistant/e, les élèves s’entraîneront à une lecture théâtralisée de la totalité du document. Ils mémoriseront les lignes :

« ¿Éstos, no son hombres ? ¿No tienen ánimas racionales ? ¿No sois obligados a amarlos como a vosotros mismos ? ¿Esto no entendéis ? ¿Esto no sentís ? ¿Cómo estáis en tanta profundidad de sueño tan letárgico dormidos ?  »

Prise de parole en interaction :

Cristobal Colón contesta a las preguntas de Montesinos intentando justificarse.