L'image numérique au service des apprentissages en EPS - Quelle image ? publié le 29/05/2009  - mis à jour le 18/03/2021

Oui, mais QUELLE image ?

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La vidéo

La vidéo est bien entendue l’image la plus aboutie pour étudier une technique gestuelle dans le cadre d’une activité morphocinétique. Elle permet en effet
de traiter le réel et comprendre un résultat grâce à la possible rediffusion d’une prestation intégrale, en jouant sur la vitesse d’exécution, en arrêtant temporairement l’image sans la sortir de son contexte, en l’annotant par incrustation...

Si ce genre de projet était souvent réalisé dans les milieux fédéraux grâce à des soutiens logistiques avancés, il était plus rarement mené dans le cadre du cours d’eps, qui plus est sur le long terme : les plus motivés s’essoufflaient très vite faute d’outils vraiment adaptés.

Certains professeurs ont bien entendu utilisé les caméscope à cassette pour très vite constater que la séquence rembobinage-lecture était peu adaptée à la gestion immédiate des feed-backs, peu adaptée à la priorité accordée au temps moteur des élèves ...finalement les usages se sont vite concentrés sur la notion de documentaire pédagogique dans le meilleur des cas et bien sûr sur le reportage.

Exit donc la gestion de l’immédiateté des feed-backs si importante dans la construction d’une habileté motrice ! En effet, les outils démocratiques dédiés à ce type d’usage n’existaient pas.

Bref, si ces pratiques Tice ne se sont pas développées, ce n’est pas tant à cause des nécessaires compétences techniques à intégrer mais parce qu’elles ne répondaient pas aux soucis primordiaux de l’enseignant :

  • adaptation de la technique à l’ambition affichée
  • intégration dans le quotidien du professeur débordé

Cette époque est révolue ! Le développement d’outils comme Kinovea et la possibilité de capturer une vidéo en directe sur le disque dur d’unordinateur offrent une opportunité inattendue à toutes les équipes EPS de s’engager dans des stratégies pédagogiques innovantes, motivantes tant pour le professeur que l’élève !

Aperçu de l'interface de Kinovea

Kinovea permet d’intégrer le commentaire de l’image, condition sine qua non l’image devient signifiante pour le néophyte, dans tous les domaines : images, photos, animation, vidéo ...sans avoir besoin d’être qualifié expert es Multimédia. De ce fait, comme nous le verrons plus tard, le volet matériel n’est pas anodin1


Tutoriel

tut1-kino

Je veux voir les Tutoriels dédiés à Kinovea, outil de base pour placer l’image au service de l’apprentissage en Eps, maintenant !

Note : Ce lien vous emmène vers 3 tutoriels dédiés à Kinovea. Ils sont progressifs et se complètent tous les trois.


Conclusion

En conclusion, une image numérique ne se suffit pas à elle même. Quelles que soient les bonnes intentions du professeur, si cette image n’est pas commentée en fonction de la spécificité de l’activité, de l’objectif recherché, elle ne sera pas reçue par l’élève. Il en interprétera les intentions selon ses représentations.

Une image de pédagogue est une image décodée, rendue signifiante. Dans le cadre d’une classe à fort effectifs, où les groupes de travail fonctionnent par atelier, la mise en oeuvre des techniques de capture et d’analyse,l’organisation minutieuse de la séquence seront primordiales pour aboutir à l’ambition annoncée : favoriser un apprentissage en EPS...

(1) ce qui ne signifie nullement qu’il est hors de prix !

Document joint
un document Tutoriel OpenDraw (PDF de 1.6 Mo)