Gymnastique : un cycle de saut de cheval en 4ème publié le 08/01/2008

Pages : 123456

Contexte et mise en œuvre

Contexte et conditions d’apprentissage

Le cycle de saut de cheval fait suite à deux cycles gymnastique (sol, agrès, saut de cheval) en 6ième et 5ième. De plus , l’activité gymnique est programmée au niveau de la 4ième pendant la séance longue de deux heures. L’activité saut de cheval fait l’objet d’un cycle pour les séances d’une heure.

Le saut de cheval n’est pas considéré comme « à part », mais la classe de quatrième doit permettre un approfondissement de chaque agrès. Les méthodes de travail restent identiques et les relations entre les différents cycles sont une nécessité pour donner du sens à l’élève et pour trouver une cohérence à l’activité. En outre, le saut de cheval met en place des situations acrobatiques qui peuvent prévenir les comportements dangereux liés à une prise de risque non maîtrisée à cet age particulier du cycle central. En règle générale, les garçons s’exposent davantage. Par l’expérience vécue dans l’action les élèves prennent conscience du bien-fondé des avertissements des adultes. Le risque engendre une prise de conscience de ses capacités par un pouvoir de réflexion avant l’action.

Le cycle de saut de cheval se déroule dans le petit gymnase du collège. Les enseignants ont à leur disposition 2 chevaux, 3 mini-trampolines, 5 tremplins, 3 plinths et de nombreux tapis.

L’environnement matériel sera, à toutes les leçons, riche et varié pour que les élèves puissent vivre des expériences multiples à chaque atelier.
L’aménagement matériel sera privilégié pour assurer les conditions de sécurité et mettre tous les élèves dans les meilleures dispositions de réussite possible.

Mise en œuvre

Le saut de cheval sera toujours abordé dans sa globalité en évitant de travailler uniquement sur un seul de ces composants : course d’élan, pré-appel, appel, impulsion pose de mains, 2ième envol, franchissement et réception.
En revanche, lors de situations d’apprentissage, les enseignants pourront mettre l’accent sur un trait pertinent (course d’élan…) pour susciter l’apprentissage d’un élément tout en gardant la globalité du saut.
Les élèves choisissent les sauts qu’ils devront présenter lors de l’évaluation en utilisant le principe : « simple et correct vaut mieux que difficile mais incorrect ».

Les sauts sont classés par difficulté et travaillés au cours des leçons.
Pour être validé le saut doit correspondre aux critères de réalisation. Dans le cas contraire, la valeur de la figure n’est pas comptabilisée.
Gérer et individualiser la difficulté des tâches de sorte que celles-ci posent un problème à chaque apprenant tout en étant accessible à celui-ci :

  • sauts déclinés en niveau d’exécution pour permettre à chaque élève de travailler en fonction de ses capacités ;
  • groupes de besoin.
    Le travail par atelier avec des groupes à faible effectif (2, 3 ou 4) sera utilisé pour permettre un temps d’engagement moteur suffisant, des communications entre pairs et des co-évaluations.
    En fonction des moments du cycle et de l’ambiance de travail de la classe, l’enseignant pourra à chaque leçon moduler les formes de groupement pour permettre un meilleur apprentissage.

En saut de cheval apprendre c’est :

  • construire des d’habiletés nouvelles :
    le but de cet apprentissage est d’acquérir le plus haut degré d’expertise dans chaque saut en fonction de ses ressources et de rendre disponibles ces savoirs lors des évaluations en sachant s’auto évaluer pour présenter le « bon saut » ;
  • "maximiser" les habiletés existantes :
    le but de cet apprentissage est d’améliorer des savoir-faire déjà construits et disponibles chez l’élève par un gain de précision(course d’élan étalonné, distance tremplin cheval précise, stabilisation de la réception), d’amplitude (2ième envol plus tonique…), de vitesse (liaison course-impulsion), d’équilibre (course, réception…), d’impulsion(plus haut, plus fort) ;
  • "optimiser" ces habiletés :
    le but de cet apprentissage est de minimiser les coûts énergétiques et informationnels associés à la réalisation des savoir-faire. Agir en s’économisant sur le plan énergétique, des repères et des émotions. Automatiser les sauts à présenter en les répétant de nombreuses fois.
Document joint