L'exploitation forestière : de l'ALENA au développement durable publié le 28/08/2007  - mis à jour le 31/05/2012

Lycée général et technologique - 1ère générale et technologique

Quelles que soient les thématiques abordées en liaison avec des conditions naturelles ou des questions d’aménagement, on pourra consulter l’atlas géographique du Ministère des ressources naturelles et de la faune

1. Mesurer la ressource forestière québécoise

On pourra avoir une approche très environnementale en s’appuyant sur les sites officiels (fédéral et québécois) des « ressources naturelles », du « développement durable, de l’environnement et des parcs » :

2. Les forêts québécoises : enjeux et menaces

Les enjeux économiques : une filière excédentaire !

Pour mesurer les enjeux économiques de cette filière, on s’intéressera à l’industrie des produits forestiers dans l’économie régionale du Québec.
On pourra reprendre l’étude du contentieux entre les EU et le Canada, à propos de l’exploitation et du commerce du bois. On veillera à placer à la fois la dimension culturelle, la dimension économique et la dimension environnementale.
L’impact de l’ALENA est un élément supplémentaire qui permet une étude transfrontalière.

Supports pédagogiques :
Conseil de l’industrie forestière du Québec

Les menaces environnementales : le Québec est-il coupé à blanc ?

Une première piste est possible en liaison avec la question des risques et qui a occupé une partie de l’actualité de cet été : les feux de forêt.
Il est possible d’avoir recours au site du ministère fédéral des ressources naturelles qui met en ligne un rapport sur la situation, offre des graphiques, des archives et des cartes à ce sujet :
Système canadien d’information sur les feux de végétation

Le débat sur une exploitation excessive de la forêt est récurrent.
Il est clair que les coupes actuelles intègrent des préoccupations d’ordre environnemental. En damiers, en lisières, on pratique aussi des coupes de protection de la régénération des sols que certains qualifient de "coupe à blanc".
Il s’agit d’une « coupe sur un territoire dans lequel tous les arbres de valeur marchande ont été récoltés », et elle concerne alors « tout ce qui a 10 cm et plus à la base, comme le prévoit la réglementation. Cette pratique assèche le sol mais « favorise par contre la photosynthèse et la régénération ». L’exemple de l’Ouest canadien révèle une pratique de coupe à blanc plus radicale encore puisqu’on réalise cette coupe non pas sur quelques hectares mais sur 10, 15, 20 km². On démolit ensuite tous les chemins forestiers ; on referme la forêt pour éloigner les humains des grands gibiers. L’objectif est aussi de protéger l’héritage biologique d’espèces comme le grizzly ou le cougar !

Photo de Denis Chabot,
fournie par l’auteur, 3,5 x 2,5 cm
Denis Chabot
@ images du Québec, CCDMD.
Vue aérienne de la forêt
à quelques kilomètres
au nord de Saint-Michel-des-Saints


La drave sujet à polémique, pratique en recul

La drave automnale est un autre sujet à polémique.Il s’agit d’une méthode de flottage du bois sur les rivières, voire sur certaines zones du fleuve Saint-Laurent. Cette pratique est très économe pour le transport des billes de bois. Elle pose cependant quelques questions liées à la protection de l’environnement d’une part mais aussi à la sécurité des personnes. Il s’agit d’une méthode dangereuse pour la main d’œuvre qui intervient sur les rivières, et d’une pratique qui peut contribuer à la pollution des eaux fluviales dans certaines conditions. Il est possible de s’intéresser à cette drave dans le cadre d’une séquence d’EEDD (Éducation à l’environnement pour un développement durable).

On pourra consulter les sites suivants :

3. Pour une gestion durable de la forêt

Le gouvernement du Québec s’est engagé à réviser le régime forestier québécois et à améliorer la structure économique liée à la transformation des produits en bois. On pourra utiliser un rapport, mis en ligne, de la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise, qui est à la base de la nouvelle politique de gestion du gouvernement de la Belle Province

Photo de Christian Lauzon,
Fournie par Christian Lauzon
10 x 15 cm, Christian Lauzon
@ images du Québec, CCDMD

L’industrie forestière, celle
du sciage en particulier, a
toujours été prépondérante
pour la région des Hautes- _ Laurentides. De là
l’importance de régénérer
cette forêt. Voilà à quoi
s’emploie la Coopérative
forestière des Hautes-Laurentides.

 Une fois encore il est possible de transmettre à partir de cette thématique des éléments de l’Éducation pour un développement durable (EED). On retrouvera l’organisation de vastes consultations publiques rappelant la démarche participative, les notions de responsabilité et d’engagement, sans oublier le partenariat.
Dans le cas de la Commission évoquée ci-dessus on retiendra que 17 villes ont été visitées, 4 communautés autochtones ont été consultées, 303 mémoires ont été reçus et autour de 1800 personnes ont assisté aux audiences.
On retrouvera une démarche type de développement durable dans la Stratégie et le plan d’action québécois pour la diversité biologique, en ligne sur le site du ministère québécois du développement durable, de l’environnement et des parcs.

 L’objectif est clairement affiché : « maintenir et améliorer à long terme la santé des écosystèmes forestiers au bénéfice de tous les êtres vivants, …tout en assurant aux générations actuelles et futures de bonnes perspectives environnementales, économiques, sociales et culturelles » (Conseil canadien des ministres des forêts, 1992).
A cet effet, on retrouvera l’aménagement durable des forêts (ADF) sur le site du Ministère des ressources et de la faune.

On n’oubliera surtout pas la richesse de la rubrique cartes/plans ! Il est possible de récupérer des cartes, y compris des cartes muettes pour la réalisation de croquis de synthèse.

Document joint

Conseil de l’industrie forestière du Québec,