Comment l'homme peut-il intervenir sur le système externe de la Terre ? publié le 27/08/2007  - mis à jour le 04/05/2012

Lycée professionnel - 2nde BEP

Pages : 123
  • en partenariat avec l’Inspection Académique de la Charente, la Caisse d’Épargne, le GRAINE (Groupe régional d’animation et d’initiation à la nature et à l’environnement) et l’Ifrée (Institut de formation et de recherche en éducation à l’environnement), une opération expérimentale visant à « aller vers » des Agendas 21 scolaires dans trois écoles du Sud-Charente.

    Guide agenda 21

  • de fortes actions de sensibilisation (exposition Planète Bleue, 6100 élèves de cycle3, 6ème et 5ème en Charente, rencontres académiques d’EEDD, récupération des piles..).
Pour une généralisation de l’éducation au développement durable :
Après une période de lancement de trois années, à la suite du colloque de Paris (2003), qui s’est concrétisé par une multitude d’initiatives dans le monde de l’éducation nationale, l’EEDD atteint son âge adulte. Le nouveau plan triennal (2007-2010), défini par l’Inspection générale dans le cadre du colloque national d’Amiens (février 2007), a pour principal objectif de généraliser cet enseignement à l’école, au collège et au lycée. Au cœur de la problématique du socle commun, dans ses piliers 3 et 5 notamment, l’EEDD regarde délibérément vers le futur en s’éloignant d’une position défensive pour aider à la construction d’un regard prospectif. Elle dépasse aujourd’hui l’opposition entre environnement et développement pour concilier ces deux approches en valorisant le thème du développement durable. Si par définition cette éducation n’appartient pas exclusivement aux professeurs et nous amène à établir de multiples relations partenariales, le moment semble venu de nous recentrer sur nos missions et nos objectifs spécifiques en matière d’EEDD.
Les enjeux de cet enseignement nous conduisent à relever un triple défi, scientifique, éducatif et pédagogique. Nous devons aborder l’EEDD en professeur, dans le souci permanent d’amener nos élèves à réfléchir à ces questions avec la distance critique nécessaire à une analyse fondée sur un argumentaire détaché des approches militantes et d’un certain catastrophisme médiatique. Cet enseignement nous invite encore à construire une culture croisée, permettant à chaque discipline de prendre en compte les objets d’étude et les démarches des autres disciplines. Il favorise une approche transversale par ses contenus et par ses méthodes éducatives car les problèmes qu’il étudie ne sont que rarement circonscrits à un seul champ disciplinaire. C’est vers une codisciplinarité plus large et plus opérationnelle au service d’un projet civique fort que l’EEDD se développe aujourd’hui.
DUCLERC Thierry IA-IPR Académie de Poitiers

En navigant sur les différents sites des établissements de l’académie et du rectorat, il sera aisé de constater le nombre d’actions réalisées ces dernières années et de projets en devenir.

Tout ceci témoigne d’une forte implication du monde enseignant en lien avec de nombreuses associations partenaires de ces projets comme l’IFREE ou bien ORCADES. Ceux-ci sont souvent réalisés pour partie en classe mais également in situ. Aujourd’hui, dans notre académie pilote, les enseignants ont donc pour consignes de développer des projets d’EEDD au sein de leur établissement où la notion de développement durable sera prioritaire.

Sortie scolaire
Nettoyage d’une plage.
Le Québec en image,CCDMD

Au Québec, l’offre de formation en matière d’enseignement à l’environnement pour un développement durable est de grande qualité, notamment celle proposée par l’UQAM à Montréal .
Dans les écoles primaires et surtout dés le début du secondaire, le programme d’écologie permet de développer chez les jeunes adolescents une éthique sociale et une capacité d’adaptation à leur milieu naturel notamment par une meilleure connaissance des lois écologiques. D’ailleurs ce travail est parfois complété par une option éducative "Environnement Québec" qui insiste sur la notion de développement durable. Pour compléter cette formation, de nombreuses structures et organismes accompagnent cette éducation pour un avenir viable (EAV) ou bien pour l’éducation relative à l’environnement (ERE) qui correspondent à notre EEDD en France.

En outre, diverses associations ou organismes privés contribuent depuis de nombreuses années à éduquer les Québecois adultes ( exemple : l’UQCN, désormais transformée en nature Québec) mais également plus jeunes avec un organisme comme les club4h.

A cela , il faut ajouter de nombreuses sollicitations de la part des citoyens qui veulent une législation plus contraignante à l’égard des diverses sources de pollution dans leur province et dont les actions sont souvent intégrées à des projets en milieu scolaire. L’exemple du mouvement EVB (établissements vert Brundland) est tout à fait significatif du lien entre différents partenaires sur un même territoire et à différentes échelles.

En conclusion, nous pouvons constater que l’offre de formations dans les domaines de l’environnement et du développement durable sont extrêmement riches sur nos deux territoires. Tous ces projets réalisés dans le cadre de structures diverses doivent permettre à terme de développer une conscience environnementale toujours plus responsable. Pour les enseignants, c’est également une source d’inspiration pour de futurs projets et peut-être avec nos confrères de "la Belle province"

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Auteur

 Jocelyn Sala

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