Champlain, Du Gua du Monts et les Amérindiens publié le 28/06/2007  - mis à jour le 22/02/2010

Collège - 5ème

Ce travail peut être mené en parallèle à une étude des rapports et des contacts entre Européens et Amérindiens d’Amérique du Nord et du Sud : les situations que les Espagnols vont trouver au centre ne sont pas du tout les mêmes.


Les Espagnols se trouvent confrontés à des grands empires, militairement puissants et socialement structurés. Les français rencontrent plutôt des tribus nomades parfois organisées en réseaux.
En Nouvelle-France les conditions naturelles et les ressources obligent les Amérindiens à suivre un mode de vie et une organisation particulière. En Nouvelle-France, il existe des tribus de chasseurs semi-nomades (Outaouais) et d’autres plus établis « les horticulteurs » comme les Iroquois.

Document issu de la base de données des lieux de mémoire, stèle commémorant la rencontre entre Amérindiens et Champlain

Les différences se poursuivent dans les contacts économiques avec les indigènes : les Français ont besoin de leurs alliés pour le commerce des fourrures, Champlain s’allie avec certaines tribus pour développement ces échanges économiques. Ils utilisent le troc et échangent des étoffes, des haches et aussi de l’eau-de-vie (vite condamnée par l’Eglise).
Les Espagnols utilisent plutôt les Indiens comme main d’œuvre et introduisent le travail forcé ou encore l’esclavage pour l’exploitation des mines d’or et d’argent. De grandes exploitations de canne à sucre ou encore de tabac se créent au centre et au Sud du continent.

Scène de traite à Québec, 1628, par Francis Back ©Musée canadien des civilisations, S96-25083

Les conflits existent entre les Autochtones et leurs colonisateurs en Nouvelle-France : l’année 1642 marque le début des guerres iroquoises pour des raisons commerciales (les Iroquois vont s’attaquer aux Français, mais aussi à leurs alliés amérindiens pour devenir les principaux acteurs du commerce des fourrures) et la venue des Européens vient donc aggraver les conflits déjà existants entre Amérindiens.

Enfin, à côté des buts économiques les colonisateurs veulent imposer la religion catholique. La controverse de Valladolid pose le débat : les Indiens ont-ils une âme ou ne sont-ils que des animaux ? La colonisation à des buts économiques mais aussi des buts religieux. Quelques voix se sont élevées contre les moyens utilisés par les colonisateurs notamment Las Casas (un dominicain espagnol considéré comme le premier défenseur des droits de l’homme des Indiens) dénonçant l’inhumanité des colonisateurs qui voulaient s’octroyer les richesses de cette région, quitte à utiliser des méthodes brutales et parfois définitives. Le choc viral et microbien a provoqué également une forte mortalité au sein de ces groupes de populations. Il ne reste plus qu’un million d’Indiens en 1600 au Mexique contre 20 millions avant l’arrivée des Européens.

carte des tribus amérindiennes d’Amérique du Nord ©Musée canadien des civilisations, Les premières nations à l’époque de la Nouvelle-France, Musée virtuel de la Nouvelle-France


Ce travail peut se faire sous l’aspect d’un tableau à deux colonnes : les français, les espagnols et les portugais, les lignes amènant un classement de thèmes : contexte politique, conditions climatiques, activités, motivation des colonisateurs (gagner de l’argent et agrandir le royaume), les moyens utilisés ainsi que les résultats (enrichissement des deux pays, les zones de conflit entre les Européens)...

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Auteur

 Céline Mélisson

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