Les moteurs des centres commerciaux de demain publié le 10/06/2015  - mis à jour le 11/06/2015

Les mots « commerces » et « consommation » ne suffisent plus à définir les centres, ni à motiver leur fréquentation. Face à la concurrence du shopping virtuel et à la stagnation des dépenses, les visiteurs en exigent davantage pour se déplacer ! L’art, les loisirs de l’extrême, les tournées ou animations inédites régénèrent une nouvelle attractivité.

Art, site archéologique, spectacles de rue, plaisirs de bord de mer, échanges de réseaux sociaux sur écrans géants. Et même vol en apesanteur… Tout cela est – ou sera bientôt – à disposition des visiteurs de centres ­commerciaux. Qui, plus que jamais, ont besoin de ces propulseurs inédits ! « Plus encore que la stagnation de la consommation, le vecteur essentiel d’effritement de nos fréquentations, le principal rival de nos centres physiques est le commerce en ligne, accessible partout et tout le temps, dépeint Jean-Sylvain Camus, directeur de la communication de la Compagnie de Phalsbourg. Cela nous impose de “bouger” nous-mêmes pour, précisément, faire sortir les gens de chez eux. » « Plus question de concevoir les centres comme des blocs monolithiques taillés une fois pour toutes, continue Antoine Frey, PDG de Frey. Ils doivent suivre les évolutions de la mode, capter les phénomènes éphémères, en rendant leurs espaces eux-mêmes “mutables” et mobiles. »

Toute source d’attraction « non virtualisable » devient une force à exploiter pour les centres. Y compris les plus anciens, comme Cap 3000, ouvert il y a quarante-six ans à côté de Nice. « La restauration et les loisirs sous toutes leurs formes sont des antidotes à internet, confirme Gilles Boissonnet, président d’Altarea Commerce. C’est à proprement parler une nouvelle ouverture que nous donnerons à Cap 3000, en le tournant vers la mer, avec restaurants à thème, pontons pour les bateaux et plages aménagées. »

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