Marketing : Que choisir dénonce la grande triche des emballages publié le 07/06/2015  - mis à jour le 08/06/2015

Le dossier dénonce en particulier trois techniques couramment utilisées pour « tromper le consommateur ».

Il y a d’abord l’emballage surdimensionné. « Près de la moitié des consommateurs estime que la taille de l’emballage est un indicateur fiable de la quantité qu’il contient », explique le magazine. Grosse erreur, comme le montre l’exemple de ces crèmes Nivea, à première vue de la même taille mais dont l’une contient quatre fois plus de produit, ou encore des paquets de céréales au chocolat.

Emballage surdimmensionnée Nivéa

La triche des emballages en image

Deuxième stratégie : le « downsizing », qui consiste à subrepticement diminuer le poids d’un produit pour faire gonfler le prix au kilo. A l’instar des Danette, qui sont vendues par quatre en pot de 125 g mais en pot de seulement 115 g lorsqu’elles sont par 16. Ou des « miniformats », qui font payer très cher la miniaturisation.

Emballage downsizing Danette

La triche de l’emballage en image

Enfin, le tour de passe-passe qui consiste à proposer des formats atypiques. Depuis une directive européenne de 2007, rien n’oblige plus les industriels à vendre les pâtes en paquet de 500 g ou les plaquettes de beurre en 250 g. « Aujourd’hui, c’est le bazar », s’énerve Que Choisir. Les boîtes de Kleenex existent par exemple en modèles différents, qui contiennent entre 72 et 88 mouchoirs pour une même taille d’emballage. Et que dire du Smoothie Innocent de 75 cl ou du nouveau Tropicana Fraîcheur de 85 cl ?

Emballage format atypique Kleenex

La triche de l’emballage en image

Si l’on peut comprendre que d’augmenter la taille de l’emballage permet de gagner en visibilité, on a plus de mal à justifier que les biscuits Prince de Lu coûtent 50% plus cher en version « Pocket ».

Source : le site de marketing-pgc