Retail 2.0 : Réussir la digitalisation du point de vente publié le 01/06/2015

Pages : 1234567

Quelques écueils à éviter cependant …

Digitaliser son point de vente nécessite néanmoins de respecter quelques lignes directives pour ne pas tomber dans l’utilisation gadget des technologies, qui pourra avoir comme conséquence de déclencher le désintérêt total du client.

La gadgetisation du point de vente

C’est “l’effet gagdet” ou l’utilisation de dispositifs technologiques qui n’apportent pas de valeur ajoutée à l’achat, à la présence en magasin. Au mieux le consommateur essaie le dispositif par curiosité, au pire c’est l’ignorance totale et une facture bien salée à la clé pour un investissement qui n’aura pas été rentabilisé. De même, il faut toujours garder à l’esprit que chaque dispositif doit être en lien les uns avec les autres, auquel cas les accumuler individuellement ne permettra pas de rencontrer les objectifs espérés.

Les interfaces sans fonctionnalités ni bénéfices consommateur sont donc à éviter. La marque qui réussi la digitalisation de son point de vente est celle qui intègre les nouvelles technologies pour des raisons qui lui sont propres. Elle ne se positionne pas comme suiveur de tendance sur le marché, mais comme prescripteur de son secteur avec une logique indéniable.

Correspondre à sa cible, à une attente concrète du consommateur

Les dispositifs digitaux doivent absolument rencontrer une audience pour être utilisés de manière optimale. Encore une fois, inutile de suivre aveuglément les tendances du marchés. L’important est de savoir si le retail 2.0 constitue une attente concrète de la part des clients de sa marque et du secteur. De manière logique, un dispositif qui n’est pas adapté aux consommateurs, ne fournira pas de retombées nécessaires à amortir l’investissement, par manque d’utilisateurs et de retour.

S’appuyer sur le couponing pour faire générer du trafic en magasin via le site

La digitalisation du point de vente s’appuie sur une activation du trafic, en amont du parcours d’achat. Or, se baser uniquement sur une politique de couponing pour attirer le consommateur en point de vente risque de très vite se transformer en échec cuisant, son intérêt étant très volatile pour ce genre d’offre. Encore une fois, c’est bien sur une valeur ajoutée différenciante, innovante, qu’il faut se baser pour promouvoir le lieu de vente et donner envie au consommateur de se déplacer.

Au delà de la simple acquisition d’outils technologiques dans le point de vente, le retail 2.0 s’inscrit dans une logique de phygitalisation : ce domaine d’expertise vise à intégrer de façon efficace les atouts du digital en lieux physiques. Il sert les objectifs marketing de la marque tout en réenchantant le point de vente.