Marketing : D'où viennent les marques ? publié le 17/05/2015  - mis à jour le 18/05/2015

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Conclusion

Les marques patronymes régressent pour la simple et bonne raison que de moins en moins d’individus peuvent de nos jours lancer un nouveau produit sous leurs noms.

Les marques calendrier/prénom avec potentiellement plus de futur pour les marques prénoms, à moins qu’une tendance très lourde vienne bousculer tout cela.

Les marques humanisées : hormis aller chercher dans les grands mythes de la culture universelle d’hier et d’aujourd’hui, point de salut, la famille étant quasi-complète.

Les marques animales : mis à part les insectes (source sans fin), l’arche est déjà pourvue et les doublons fréquents.

Les marques géographiques : une valeur sûre si nos enfants s’intéressent encore à cette discipline. Il y en a qui doutent…

Les marques ingrédients : il va falloir trouver ou inventer de nouveaux ingrédients. Bonne chance, c’est toujours possible et ça peut rapporter gros.

Les marques descriptives ne demandent qu’à être mieux exploitées, car la tentation est grande et la volonté permanente de vouloir faire évoluer les usages.

Les marques promesses doivent en tenir de nouvelles : un vrai défi posé aux gens de marketing.

Les marques imaginaires se développent de plus en plus, car bien adaptées au déploiement international. Et l’imagination, comme tout le monde le sait, n’a pas de limite.

Les marques racines : au-delà de la suprématie que cela impose, de la confiance en soi que cela implique et de l’intérêt du peu de candidats, la poésie a ses propres limites.

Récapitulatif des marques classées

  • les marques patronymes : 42
  • les marques calendriers/prénoms : 29
  • les marques promesses : 23
  • les marques imaginaires : 18
  • les marques ingrédients : 17
  • les marques humanisées : 16
  • les marques géographiques : 16
  • les marques animales : 14
  • les marques descriptives/usages : 13
  • les marques racines : 8
  • total : 196

Source : Simon Bouanich
Il est diplômé de l’école d’art graphique de la rue Madame à Paris et de l’école supérieure d’art Moderne de Paris. Il est fondateur des agences Alaska et Cockpit design (agence cédée au groupe EURORSCG en 1998 pour constituer le pôle Branding consumer de l’agence EuroRSCG design). Il prendra la direction générale d’EuroRSCG design en 2000. En 2001, cette dernière est débaptisée pour prendre le nom de PULP et devenir indépendante. Il en est aujourd’hui le coprésident.