Le temps : ça s'apprend par corps ? publié le 12/12/2014  - mis à jour le 06/01/2015

Pages : 1234

En guise de conclusion

Notre choix de lier le temps qui passe et les transformations du corps humain, c’est avéré pertinent pour aider nos élèves à appréhender la notion de temps. D’une part, c’est un sujet qui les a passionnés, leur permettant ainsi de s’impliquer pleinement dans les échanges et les situations problèmes que nous leur posions. D’autre part, les séances menées leur ont permis très rapidement d’utiliser des formulations syntaxiques impliquant des complexités temporelles (des formes verbales du passé, du présent, du futur et divers mots pour expliciter la chronologie des grandes transformations du corps humain). Enfin, ce qui les a peut-être le plus passionnés, c’est de constater que depuis leur naissance, leurs possibilités d’action dans le monde n’avaient jamais cessé de se développer et de croître. Pour certains, ce fut même l’occasion d’asseoir un peu plus de confiance en soi en découvrant cet aspect de leur développement.

En visionnant toutes les vidéos que nous avions stockées, ce qui nous a frappé en premier lieu, c’est le chemin parcouru par nos élèves entre la première et deuxième années de cycle 1. Nous nous sommes aperçu que les postures de l’enseignant étaient radicalement différentes, que l’étayage apporté n’était pas de même nature. On peut ainsi envisager le visionnage des 17 premiers extraits sous cet angle.

Pour synthétiser nos observations sur l’appréhension du temps par nos élèves, nous pourrions en quelques mots dire :

  • Que la première année de cycle 1 est, avant tout, l’occasion de faire découvrir à nos élèves qu’il est possible de s’intéresser à la notion du temps. L’enseignant cherchera ainsi à « parler le temps » au travers de situations qui rencontrent les interrogations des élèves.
  • Que la seconde année de cycle1 est la grande année de l’émergence des possibilités du langage d’évocation entre pairs autour d’une attention conjointe suffisamment construite. L’enseignant devient à cette occasion le « collecteur de parole », poussant ses élèves à organiser leurs propos dans un « parlé long ». Les formes verbales du passé deviennent courantes et il est possible d’envisager des séquences d’apprentissage autour des « temps du passé ». Nous notons, que spontanément, apparaît la notion de chronologie pour organiser les faits du passé. Nos élèves éprouvent alors le besoin d’acquérir de nouveaux mots pour exprimer cette notion.
  • Que la première année de cycle 2 est, en quelque sorte, l’année d’expertise pour percevoir la transformation du corps à travers le temps qui passe. Nos élèves peuvent aisément observer les modifications progressives du corps au fil du temps en envisageant même celles qui se manifesteront plus tard pour eux. Ils perçoivent le cycle de vie complet de l’être humain et mobilisent des formes langagières précises pour en dissocier les grandes étapes.
Documents joints

Le temps : ça s’apprend par corps ?

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