Rencontre avec Delphine de Vigan - Prix Renaudot des lycéens 2011 publié le 31/12/2011  - mis à jour le 04/02/2019

Prix Renaudot des Lycéens - 2011

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Rencontre avec Delphine De Vigan,
lauréate du Prix Renaudot des lycéens 2011

Jeudi 8 décembre 2011, les 300 lycéens qui ont participé au prix Renaudot des lycéens 2011 avaient rendez-vous à Loudun pour rencontrer la lauréate, Delphine De Vigan, pour son livre « Rien ne s’oppose à la nuit » (éditions JC Lattès)

Delphine De Vigan accompagnée par Karina Hocine, directeur littéraire des éditions JC Lattès ont été accueillis vers midi au lycée Guy Chauvet par Philippe Rigault proviseur du lycée, pour une présentation officielle des différents participants et des onze représentants lycéens.

Des élèves en filière chaudronnerie du lycée Réaumur de Poitiers et leur professeur M Rivalière ont confectionné, avec les conseils avisés du sculpteur M. Courtot , un ouvrage de dinanderie, le trophée financé par le Conseil Régional a été remis par Mme Peignelin.
Ensuite, ce fut le tour des lycéens en section pâtisserie de Marc-Godrie de Loudun d’émouvoir Delphine De Vigan en lui offrant un cadeau inattendu : un buste de Théophraste-Renaudot réalisé avec quatre kilos de chocolat.

Le réfectoire du lycée Guy Chauvet avait été aménagé pour l’occasion et les 11 élèves présidents de jury des lycées participants des académies de Poitiers, Limoges et Nantes ont pu déjeuner à la table de l’auteure et de son éditrice.
Se sont joints à eux les autres élèves et leurs enseignants pour déjeuner avant la rencontre

En début d’après-midi, plus de 300 lycéens et leurs professeurs avaient pris place dans la salle du centre culturel René Monory de Loudun, où madame Roudy, présidente des Amis de Théophraste Renaudot, a pris la parole pour lancer la rencontre.

Delphine De Vigan, romancière, a inauguré cette rencontre avec ses lecteurs en affirmant sa grande satisfaction de recevoir ce Prix.
Les adolescents de leur côté, avaient préparé cette rencontre avec sérieux grâce à leurs professeurs de français et documentalistes aussi les questions pertinentes s’enchaînèrent sur l’auteur, son entrée en écriture, ses choix romanesques, ses goûts littéraires.
L’auteur a répondu avec beaucoup de simplicité, de sincérité et parfois même d’émotion, aux lycéens, tout en reconnaissant que l’écriture passe par des moments de tâtonnements et permet de se découvrir.
A la question d’un élève : « Pourquoi avoir choisi ce sujet sur votre mère ? »,
la romancière a répondu : « C’était une obligation, une nécessité, une résignation… »


A n’en pas douter son charisme a pu susciter quelques vocations !