Prix Renaudot des lycéens 2009 publié le 07/12/2009  - mis à jour le 04/02/2019

Rencontre avec Véronique Ovaldé

Prix Renaudot des lycéens 2009

Rencontre avec Véronique Ovaldé, lauréate du prix 2009

Jeudi 3 décembre 2009, les 310 lycéens qui ont participé au prix Renaudot des lycéens 2009 avaient rendez-vous à Loudun pour rencontrer la lauréate, Véronique Ovaldé, auteure de Ce que je sais de Véra Candida (éditions de l’Olivier).

Véronique Ovaldé a été accueillie dès midi au lycée Guy Chauvet par M. Bénas, maire de Loudun, M. Fromonteil, chargé de la Culture à la Région Poitou-Charentes, M. Rigault, proviseur du lycée, Mme Delineau, représentant la DAEC du rectorat de Poitiers et Mme Roudy, présidente des Amis de Théophraste Renaudot.

Véronique Ovaldé dédicace son roman

La salle du restaurant scolaire du lycée Guy Chauvet avait été aménagée pour l’occasion et les 14 élèves présidents de jury des 14 lycées participants ont pu déjeuner à la table de l’auteure et de son éditrice.
Les autres élèves et leurs enseignants ont été pour la plupart accueillis au LP Marc Godrie, où ils ont pu déjeuner avant la rencontre avec Véronique Ovaldé.

Les lycéens au centre culturel de Loudun

A 14h, la salle du centre culturel de Loudun s’est remplie des lycéens et de leurs professeurs et, pendant près de deux heures, les questions n’ont pas manqué ! Le débat était animé par Gérard Meudal, critique littéraire au Monde des Livres.

Les échanges ont été "twittés" en direct par Laurence Juin, professeure au Lycée Doriole de La Rochelle.

Véronique Ovaldé écrit en fait depuis qu’elle a 12 ans mais a attendu d’être "entrée dans le château" d’une maison d’édition pour proposer ses textes. Ce que je sais de Véra Candida est son 6ème roman. Elle écrit toute l’année, entre 5h et 7h du matin, sans contrainte : elle se sent riche et contente lorsque la journée de travail commence, encore pleine des rencontres et surprises que lui a laissées l’écriture. Car Véronique Ovaldé travaille comme éditrice aux éditions Albin Michel. Elle a commencé "technicienne", préparatrice d textes mais s’arrange bien avec les règles de typographie et de ponctuation maintenant qu’elle écrit !

D’ailleurs elle n’aime pas les cadres, et ses romans ne sont contraints ni par un cadre spatio temporel défini, ni par une linéarité de la narration attendue : tout part de la première phrase, dont elle va dérouler toutes les possibilités au fil du roman.

Véronique Ovaldé dédicace son roman

Et il y a les noms des personnages, qui lui sont comme imposés d’emblée et qui sont peu à peu incarnés dans le texte. S’il y a un sens à ces noms, elle le découvre avec les lecteurs !

Quand on lui demande ce qu’elle pense du prix Renaudot des lycéens, elle avoue qu’elle l’a reçu "comme un cadeau" !