Une journaliste syrienne à Saint-Maixent publié le 04/03/2013
La première rencontre "Renvoyé spécial" a eu lieu au lycée du Haut Val de Sèvres
Jeudi 7 février 2013, Rania Badri, jeune journaliste syrienne réfugiée en France a rencontré les élèves de Terminale du lycée du Haut Val de Sèvres et les collégiens du collège Denfert Rochereau de Saint-Maixent.
Dans le cadre de l’Accompagnement Personnalisé, les élèves de terminale ont travaillé, avec leur professeure d’Histoire-Géographie, sur la notion de liberté d’expression, de liberté de la presse puis plus précisément sur la situation en Syrie.
Les collégiens du journal en ligne Actu+ ont de leur côté abordé ces questions également.
Grâce à la Maison des journalistes, à Presstalis et au Clemi, les jeunes ont eu l’occasion rare de confronter leurs recherches à "la réalité" d’une journaliste.
Devant des élèves d’abord intimidés, Rania Badri a évoqué, en Anglais, la période "avant" Bachar El-Assad, la place des femmes et des organes de presse privés, mais aussi le pouvoir de la famille El-Assad sur la Syrie.
Les questions se sont ensuite pressées pour savoir comment, elle, jeune journaliste radio et télé, avait vécu la "révolution" puis la guerre en Syrie : les menaces,les interdictions, les manifestations,... Et que pense-t-elle de l’attitude de la France vis à vis de la Syrie ? Certains se sont même lancé à l’interroger en Anglais !
Rania n’a pas choisi de venir en France, mais elle va en profiter pour apprendre notre langue, avant de partir en Espagne, apprendre l’Espagnol ! Elle a des projets de films de fiction ; elle renoncera peut-être au journalisme, qui l’a déçu : "on ne peut jamais dire la vérité"...
Un témoignage vrai, qui bouleverse nos représentations, fait réfléchir, le tout dans un immense sourire et avec une grande envie de vivre !