La mémoire de l'esclavage et de ses abolitions publié le 06/05/2009  - mis à jour le 07/06/2011

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esclavage

L’acquisition des savoirs indispensables à une pleine compréhension de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions s’inscrit dans la mission d’éducation, comme l’ont souligné les rapports successifs du Comité pour la mémoire de l’esclavage. Cette mémoire participe en effet à la formation d’esprits éclairés et de citoyens responsables en favorisant la construction d’une pensée tolérante et ouverte à autrui. Elle participe à l’éducation aux droits l’homme et à la prévention des crimes contre l’humanité.

10 mai, journée de commémoration nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions

Instaurée en 2006, cette journée est la date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat de la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
La communauté éducative dans son ensemble est invitée à s’associer aux nombreuses manifestations publiques qui sont organisées sur le territoire national à cette occasion. Les équipes éducatives sont appelés à organiser autour de la date du 10 mai des moments particuliers de réflexion et d’échange. Elles pourront notamment s’appuyer sur des visites de lieux de mémoire, des projections de films ou la lecture d’extraits d’œuvres littéraires (voir textes proposés en annexe de la note de service n° 2007-166 du 31 octobre 2007, B.O. n° 40 du 8 novembre 2007).

Cette journée est également l’occasion d’élargir la réflexion à des problématiques actuelles comme la traite des êtres humains, travail des enfants, travail forcé, etc.

Par ailleurs, d’autres journées nationales et internationales, rappelées dans la circulaire du Premier ministre du 29 avril 2008 (J.O.R.F. n° 0103 du 2 mai 2008), peuvent favoriser une réflexion approfondie des écoliers, des collégiens et des lycéens sur la question de l’esclavage.