L'enseignement de la Shoah publié le 23/02/2008  - mis à jour le 07/06/2011

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Le débat sur les modalités de l’enseignement de la Shoah

a été relancé par l’annonce du parrainage, par les élèves de CM2, d’enfants juifs français morts en déportation :

Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et ancien ministre, qui s’était élevée contre cette initiative, a accepté de participer à la mission mise en place pour réfléchir aux modalités d’application de cette proposition.

Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé de son côté qu’il allait proposer la mise en place d’une "mission d’information sur les questions mémorielles". "Le gouvernement prévoit une large concertation sur ces questions délicates avant leur mise en oeuvre", a-t-il souligné.

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L’arrivée à Auschwitz

 

Nécessité de l’enseignement de la Shoah

Le Ministre de l’Education nationale précise que "malgré la complexité de la démarche, personne ne critique le principe qu’il faille évidemment connaître la Shoah et travailler sur cette question."

"L’objectif doit primer sur les modalités de la mise en oeuvre. Il s’agit que soient honorés, célébrés, rappelés les enfants juifs morts pendant la guerre". Pour les modalités, une réunion s’est tenue au ministère de l’Education nationale avec "des responsables du monde de la mémoire et des éducateurs."

"Est-ce qu’il faut que ce soit un par un et pour chaque élève ? On peut trouver peut-être d’autres solutions, par un groupe, par classe, se fonder sur d’autres démarches pédagogiques" souligne aussi le Ministre.

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Le groupe de professeurs de l’académie lors du voyage d’étude en février 2008