Témoignage d'Anne-Lise ROUSSEL publié le 14/04/2020  - mis à jour le 19/04/2020

Mise en œuvre de la continuité pédagogique

Qu’avez-vous mis en place de nouveau pour assurer la continuité pédagogique et que garderez-vous ensuite ?

J’utilise la classe virtuelle du CNED à la fois pour les heures de vie de classe, une heure par semaine, et une heure par semaine en Anglais. J’ai décrit mes pratiques dans un article sur le site académique d’Anglais. J’envisage de poursuivre ces classes virtuelles pour des élèves absents, des élèves DYS et/ou dans le cadre du dispositif "Devoirs faits", ce qui pourrait nous aider à accompagner les élèves de cette zone rurale où les déplacements sont contraints.
Je construis des plans de travail pour la semaine et j’essaie de fournir toutes les informations utiles aux élèves sur un mur collaboratif Padlet.

Que pourriez-vous transmettre à vos collègues ?

Du haut de ma "petite" expérience de la classe virtuelle en langues vivantes ou pour la vie de classe, je suis disponible pour aider les collègues qui se questionnent. Pourquoi ne pas organiser une visio à distance pour faire part de mon expérience et échanger sur de nouvelles pratiques ?
Pour continuer à me former, j’assiste à des webinaires à distance organisés par Canopé (capsules vidéo, carte postale sonore…), et je continue à découvrir l’outil Pronote : Je sais maintenant créer différents types de QCM.

Qu’aimeriez-vous apprendre à faire ?

Mes prochains objectifs : réaliser une capsule vidéo pour mes élèves.
Je souhaite également valoriser l’engagement de mes élèves pendant le confinement et leur permettre de faire la demande de deux nouveaux badges élaborés par le réseau BOAT. Après les vacances de printemps, je proposerai une classe à distance pour montrer aux élèves comment se connecter à b-connexion et demander leurs badges.

Qu’est-ce qui change dans votre relation avec les élèves ?

Concrètement, le lien avec les élèves est plus fort qu’en présentiel. Rien ne les oblige à se connecter à une classe virtuelle, alors quand ils le sont, pas question de perdre le contact. Ainsi, nous parlons plus de nos émotions, de notre quotidien. Je communique avec chacun, valorise, rassure, soutiens : j’ai l’impression que cela a plus de portée et de sens qu’en classe.

Pour se retrouver sur Twitter : @anneliseroussel