Faut-il développer le travail en équipe dans les EPLE ? publié le 07/04/2011  - mis à jour le 30/06/2016

Pourquoi travailler en équipe dans un EPLE ?

Daniel Calin¹ parle d’une « culture pyramidale » pour décrire le fonctionnement du système scolaire et force est de constater que ce système a fonctionné, voire fonctionne toujours : dans ce cas pourquoi introduire l’idée du travail en équipe ? Qui, soit dit en passant, n’est pas un modèle d’organisation du travail facile à mettre en place. Daniel Calin propose différentes « bonnes » raisons :

• La première raison possible est une certaine diversification de la structure des professions dans le système éducatif.
• Cette relative diversification des métiers se double d’une lente diversification des fonctions.
• Enfin une troisième raison, beaucoup plus généralement évoquée, est la lutte contre l’échec scolaire.
  Trois bonnes raisons pour travailler en équipe (OpenDocument Text de 33.9 ko)

  Extrait du site de Daniel Calin

La professionnalisation (plus d’autonomie dans les modalités d’exercice de son métier) réclamée par les textes suppose que les enseignants soient des acteurs engagés dans une démarche
individuelle et collective d’analyse et de développement de leurs compétences. Ainsi il existe depuis la loi d’orientation de 89 dans chaque établissement scolaire une dimension supra disciplinaire matérialisée par le projet d’établissement, qui implique le dépassement de cette représentation experte et partielle. Pour permettre cette analyse, des dispositifs institutionnels ont été prévus comme les conseils pédagogiques par exemple. Cependant l’échange professionnel dans un cadre prescrit fonctionne t-il correctement ?

Analyser des pratiques de travail en équipe

Il nous semble donc intéressant d’observer ce qui se passe à l’échelle d’établissements scolaires du secondaire en matière de collectifs de travail et d’interroger les pratiques de travail en la matière.
Pour rechercher des expériences de réussites éducatives et pédagogiques ou d’échecs.

Le contexte professionnel favorise t-il ou au contraire constitue t-il un frein au développement de collectifs de travail ? Ainsi, par exemple la difficulté inhérente aux populations scolaires moins « conformes » induit-elle plus facilement la mise en place de dispositifs s’appuyant sur les collectifs ?
De même le fait de travailler dans des établissements différents (géographiquement éloignés, de structures différentes…) incite t-il ou non à l’investissement dans les collectifs, sachant que l’investissement pourra être double : le cas des petits collèges est de ce point de vue intéressant à observer car le nombre d’enseignants ayant des temps de travail partagés y est souvent conséquent.
Quel est le rôle du chef d’établissement, pilote des équipes, dans le développement des collectifs de travail prescrits ou non ?

Enquête

Un groupe de travail se penche sur la question et propose une enquête en ligne pour recueillir des données concernant les pratiques.

 Accéder au questionnaire en ligne