Atelier scientifique organisé par l'école de l'ADN, pour les classes de Terminale ST2S, au lycée Aliénor d'Aquitaine de Poitiers publié le 08/03/2018
Lundi 22 janvier 2018, les trois classes de Terminale ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social), du Lycée Général et Technologique Aliénor d’Aquitaine de Poitiers, accompagnées de leurs professeurs de Biologie et Physiopathologie Humaines, Mme Echilley et Mme Sajus, ont eu le privilège de participer à un atelier scientifique intitulé
Quelques mots sur l’École de l’ADN Nouvelle-Aquitaine
Située place de la Cathédrale à Poitiers, au sein de l’espace culturel et sciences pour tous Mendès France, l’école de l’ADN Nouvelle-Aquitaine est un espace d’initiation, d’information et de débat sur le développement des sciences de la vie.
Cette association privilégie une approche par l’expérimentation en proposant des ateliers scientifiques, notamment scolaires, ouverts à tous : l’objectif de l’école de l’ADN est d’apporter à chacun des clefs de lecture pour mieux comprendre le développement des applications scientifiques.
Les ateliers scolaires proposés par l’école de l’ADN, nombreux et diversifiés, peuvent se dérouler dans un laboratoire spécialement aménagé à l’Espace Mendès France ou en itinérance dans toute la région Poitou-Charentes, comme ce fut le cas au lycée Aliénor d’Aquitaine.
L’Atelier « De la mutation à la pathologie »
Répartis en deux groupes dans deux salles de Biologie du lycée, Laurent FILLION, directeur de l’école de l’ADN en Poitou-Charentes et Laurence HECHARD, médiatrice scientifique au sein de cette même structure, ont animé l’atelier scientifique.
Après une introduction interactive (questions/réponses) sur les maladies génétiques connues par les élèves, s’en est suivi une évocation du Téléthon, qui existe depuis 30 ans, mis en place au départ, pour des maladies qui touchent les enfants et qui touchent les muscles, les myopathies.
L’atelier scientifique que nous avons choisi pour nos élèves de TST2S, dans le cadre de notre programme de Biologie et Physiopathologie Humaines, illustre une pathologie génétiquement transmissible liée à la modification d’un seul gène : la myopathie de Duchenne.
Encore appelée DMD (Dystrophie Musculaire de Duchenne), il faut préciser que ce n’est qu’en 1986 qu’Anthony Monaco, jeune chercheur de l’équipe de recherche de Louis M. Kunkelon, a découvert le gène de la myopathie de Duchenne, gène long de 2 500 000 nucléotides.