Bilan des 22è rencontres de la jeune photographie internationale Niort, jusqu'au 28 mai 2016 publié le 16/05/2016

8 photographes en résidence à la Villa Pérochon avaient carte blanche pour développer leurs démarches

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Mana Kikuta

La photographe japonaise a tenté de cristalliser l’expérience de la musique en recourant à la technique du collodion humide. Dans l’esprit de Muybridge, elle a superposé plusieurs portraits d’un jeune violoniste sur des plaques de verre et, grâce à la transparence de ces plaques, sous l’effet du collodion humide, l’image se retrouve démultipliée selon deux aspects : si le mur est noir, l’image est positive, si le mur est blanc, l’image est négative.
La technicité est ici au service d’une expression qui interroge le réel dans ce qu’il a de plus difficile à saisir : le mouvement et le son. Que Mana Kikuta ait voulu un adolescent comme modèle et interprète nous laisse à penser que sa démarche fait l’objet d’une écriture soignée, comparable à une recherche d’unité.