Exposition / Doux Leurre : camouflages contemporains Du 12 février au 17 avril 2015 à la Grande galerie des Beaux-arts Buxerolles publié le 08/07/2016

Oeuvres des Fonds Régionaux d’art contemporain Aquitaine, Bretagne, Centre, Limousin et Pays de la Loire.

Visuel de communication de l'exposition Doux leurre

Doux Leurre : camouflages contemporains, œuvres des Fonds Régionaux d’art contemporain Aquitaine, Bretagne, Centre, Limousin et Pays de la Loire.
Anne Deleporte, Nathan Coley, Wim Delvoye, Nicola L, Frantisek Lesák, Paul-Aymar Mourgue d’Algue, David Renaud.

Commissariat d’exposition : Mehdi-Georges Lahlou et Pascale Rémita.
Le camouflage est affaire de regard, une manière d’observer le monde. En cela, il interpelle les artistes d’hier et d’aujourd’hui.
Le camouflage est affaire de visibilité, se fondre dans le décor pour passer inaperçu. Les techniques de dissimulation sont nées sur les champs de bataille de la Grande Guerre mais ils n’ont cessé de s’aiguiser au fur et à mesure des innovations technologiques de pointe souvent développées par l’armée.
La géolocalisation et, avec elle une certaine anxiété de la surveillance, poussent les individus à échapper à la vigilance de l’autre ou de l’état. Les techniques et les comportements de contre-attaque sont multiples. Ils sont le fait d’artistes, de stylistes, mais aussi de communautés d’individus qui explorent ces camouflages d’un nouveau type. Le brouillage et la normalisation comme antidote aux programmes de reconnaissance faciale, par exemple le Normcore : se fondre dans la masse, devenir transparent).
Le développement de ces nouvelles pratiques est lié aux enjeux qui caractérisent nos sociétés contemporaines : la manipulation des images et des discours à l’heure d’internet et des réseaux sociaux, la place de l’individu dans la cité à l’ère de la surveillance globalisée.
Le vrai, le faux, le faux comme copie du vrai, les rapports entre fiction et réel sont des notions que les artistes questionnent depuis toujours.
La puissance des logiciels graphiques accroît de jour en jour une confusion dangereuse entre réalité et virtualité. Les artistes s’en sont emparés depuis longtemps jouant avec les codes des images photographiques ou cinématographiques.
Pascale Rémita, Mehdi-Georges Lahlou

Du 12 février au 17 avril 2015, du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h et sur rendez–vous.
Grande galerie des Beaux-arts Buxerolles, Impasse Éric Tabarly, 86180 Buxerolles
Entrée libre.

Retrouvez les différents événements autour de cette exposition sur le site des Beaux arts, école d’arts plastiques de Poitiers