Problématiser l'espace avec son téléphone portable publié le 17/10/2011  - mis à jour le 28/01/2018

Les élèves de Première interrogent leur lycée en réalisant des films vidéos

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Conclusions

  • Techniquement : trop de disparités dans les équipements (matériels et logiciels) non anticipées de ma part, si bien que cette production s’est prolongée en chevauchant d’autres séquences, pour certains. Il faudra veiller à ne pas faire confiance à des élèves qui oublient facilement le câble de connexion de leur appareil. Consulter l’article de Philippe Chocq pour préparer sa séquence sur le plan technique. Qu’on se rassure, nous serons remerciés par des élèves qui partageront leurs compétences avec les nôtres.
  • Analyse des productions :
    • le goût pour la perturbation est manifeste. Les élèves ont cherché de préférence à troubler la réalité. On peut y voir une première démarche vers les films d’horreur qui intéressent tant les adolescents comme on peut y trouver une envie de jouer en contre, se construire en s’opposant.
    • Peu de manipulations sur les images, à l’exception de Jérémy, page 8. Ceci peut s’expliquer par la faiblesse des ordinateurs en mémoire RAM.
    • Démarche exploratoire inégale : Laura, page 5, montre 2 vidéos en nous faisant part de l’évolution de sa réflexion. Laure, page 9 et Louis, page 10, ont le souci du produit fini répondant à une question (faire un film). Il faut noter qu’Éric, page 14, se situant entre les deux attitudes, a terminé l’année sur une production personnelle, page 15, que j’estime être une bonne synthèse sur les apprentissages liés à cette séquence.
    • La question du son reste entière, je n’ai pas eu le temps de l’aborder. On restera sur le constat que la bande sonore s’appelle 2 fois sur 3 "musique". Des outils numériques comme Audacity doivent nous encourager à considérer le son comme un matériau à la portées des arts plastiques.
  • Comportements : j’ai vu dans un premier temps des élèves redécouvrir un outil puis se découvrir de nouveaux centres d’intérêts. Mon rôle de pédagogue s’est moins exprimé dans la transmission d’un savoir que dans l’accompagnement des réflexions liées à ce savoir.