Un Automne à Sarrasson par Davy Jourget publié le 14/03/2010  - mis à jour le 28/12/2013

Pages : 123

Des thématiques

Le double
Félicien Serpe / Davy Jourget.
Les personnages réels (occultés) / les personnages fictifs.

L’envers
Alice de l’autre côté du miroir.
Le négatif de la plaque photographique.

L’identité
Multiplicité des visages et pourtant une seule et même personne pour tous les figurer.

La mise en scène
Mise en scène des personnages dans les décors, qui préexiste au travail photographique de Davy Jourget et avec laquelle il va composer.

La fiction
Une histoire inventée de toutes pièces mais qui pourrait avoir eu lieu.

La narration
Une situation initiale, des péripéties, des personnages mais pas réellement de dénouement final.

Le jeu
De mots.
Avec les images.

Le monstrueux
Les conditions de la mort d’Alice.
Les nouveaux personnages créés à l’apparence étrange.

Le détournement
De photographies documentaires pour opérer un déplacement d’ordre artistique.

L’appropriation
De ces visages, de ces identités par le montage photographique.

Des références artistiques connexes

  • C. Sherman pour la mise en scène de soi, l’autoportrait fictif.
    A voir une ressource documentaire sur le site du Centre Georges Pompidou dans un dossier thématique sur les "Tendances de la Photographie Contemporaine".
  • Fontcuberta pour la tentative d’attester d’une réalité, même monstrueuse, grâce au document photographique (entre autres).
    Site officiel de l’artiste.
  • Nancy Burson, pour la création de portraits hybrides confinant au monstrueux et qui questionnent l’identité.
    "Early composites" à voir sur le site de l’artiste.
  • On pourrait aussi voir du côté de Sophie Calle pour l’association entre image et narration ou comment une image peut servir de départ à une histoire. Un dossier documentaire du Centre Georges Pompidou explore certaines de ses œuvres.
  • Ou encore Boltanski qui se plaît à utiliser des photographies de famille pour reconstituer une fausse enfance.
    ""Les Saynètes comiques" est un ensemble de 25 œuvres, composées de photographies retouchées au crayon ou au pastel, dans lesquelles il raconte son histoire, mais sur un mode clownesque.
    Chaque photographie ou montage de clichés représente un événement familial marquant, un enterrement, un mariage ou un anniversaire, qu’il rejoue pour la prise de vue. Tous les personnages qui apparaissent sont donc incarnés par l’artiste lui-même, à peine déguisé par quelques accessoires, ce qui procure à ses images un caractère modeste, voire négligé, qui rappelle le théâtre de rue et provoque un sentiment de dérision. Les fonds sont souvent dessinés, ce qui accentue l’impression d’économie de moyen, tandis que, pour certaines pièces, des cartels commentent les scènes et redoublent leur dimension grotesque."

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Site de l’artiste