Atelier à l’École d’Art du GrandAngoulême publié le 06/07/2018

Deux classes de 6ème du Collège Michelle Pallet ont participé à un atelier à l’École d'Art du GrandAngoulême

Dans le cadre de la CHAAP les deux classes de 6ème du Collège Michelle Pallet ont participé à un atelier à l’École d’Art du GrandAngoulême. Durant deux demi-journées chacune, ces deux classes ont bénéficié de l’expertise d’une enseignante plasticienne, Marine Antony, qui nous a proposé de réaliser des objets hybrides à la fois collage fixe et image lumineuse en mouvement ; animation projetée sur nos collages, la technique du mapping vidéo.

CHAAP 6ème - 2018

Les enjeux sont ici multiples mais ils s’articulent tous autour des objectifs du PEAC. Nous visons ainsi dans une logique circulaire à partir de la découverte d’une pratique artistique vivante et contemporaine, la rencontre de professionnels du monde de l’art et de la culture, ici une plasticienne, la connaissance des lieux et institutions qui font le maillage des territoires, l’acquisition de savoirs, savoir-faire, savoir-être, la découverte et la maîtrise d’outils numériques.

Ambitieux, le dispositif nécessite ici le « feuilletage » de plusieurs réalisations successives qui viennent ensuite se superposer. Il a fallu pour cela dessiner, décalquer, agrandir, cerner, coller, animer, projeter, ajuster. Travaillant la question du végétal (de sa croissance et de sa structure), perçu ici essentiellement comme système génératif, nous avons dessiné et animé des feuilles en faux fixes. Filtrées par une intelligence artificielle puis projetées elles viennent sublimer les structures obtenues par l’application de règles génératives premières et réalisées en collage de papier imprimé.

En résulte une esthétique qui combine le naturel de règles de développement structurel du végétal et l’artifice de la projection lumineuse colorée, rythmée, syncopée. Les règles génératives ici essentialisées font elles-mêmes naître une première forme d’étrangeté redoublée ensuite par l’effet vibrant de l’image projetée. C’est ainsi une sorte d’alliance entre la magie de la lampe et l’ambiguïté de règles mathématiques qui aboutit à cette esthétique surnaturelle.