Paolo Veneziano au Musée Sainte-Croix et Nytalop Mélodie à la maison de l'architecture de Poitiers. publié le 20/02/2015
Modernes s’exclameraient certains - effectivement, on pourrait songer à un tel ou à un autre (lui voit Rouault, mais encore que...) - Intemporelles lui sont apparues ces œuvres par leur puissance picturale.
Les figures empruntes des icônes byzantines propres à l’école vénitienne du Trecento, l’œuvre se détache cependant des codes figuratifs (l’icône est écrite) mais aussi ne reste pas figée dans l’iconographie gothique. Le traitement, entre autre, des drapés en témoigne. On peut, ainsi, admirer la modernité, dans le mouvement et la gestuelle donnés aux apôtres, caractéristiques des primitifs italiens, annonçant l’épanouissement de la Renaissance et l’influence incontournable de Giotto.
Il faut qu’il pense à placer Vénéziano en bonne place dans son Panthéon personnel, du côté de chez Rembrandt par exemple, il doit y rester une place.
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