La mobilité européenne en CAP publié le 06/11/2016

La mobilité comme outil de motivation pour une classe de CAP du lycée Pierre Doriole et un lycée général de Tchéquie

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Les difficultés rencontrées

Les échanges et communications sur supports numériques

  • Lors de la préparation des échanges par mails et sur les réseaux sociaux, les élèves ont été sollicités pour donner leur avis sur comment communiquer sur soi et quoi dire dans ses mails et sur les réseaux sociaux.

Certains ont eu du mal à saisir la portée de cette démarche en y opposant leur liberté de communiquer avec des jeunes de leur âge avec des codes propres à leur âge sans arriver à projeter l’impact éventuel de traces laissées sur internet sur leur avenir. Il nous est apparu qu’un travail particulier devrait à l’avenir être dédié à ce thème.

  • D’autre part, se mobiliser sur la durée a été parfois difficile pour la classe qui dès qu’une autre exigence (évaluations ou PFMP) apparaissait laissaient de côté la construction du projet.
  • Les familles de neuf élèves sur quatorze ont accepté de laisser partir leurs enfants en Tchéquie. Le contexte des attentats a joué un rôle important dans la prise de cette décision mais aussi le peu d’habitude qu’ont certaines des familles de nos élèves de voir leurs enfants partir de chez eux.

Les échanges et la communication lors des rencontres des élèves

  • Lors de l’accueil en Tchéquie, des enseignants tchèques et quelques familles d’accueil nous ont fait remarquer le très faible niveau de nos élèves de CAP en anglais et des différences d’attitudes et de maturité entre leurs enfants et nos élèves.
    C’est une difficulté réelle pour des élèves de CAP d’être placés dans une situation aussi anxiogène que l’est le fait de quitter sa famille et séjourner chez une autre famille que l’on a jamais vue et dont la langue est différente. Cette difficulté ne peut être surmontée que progressivement par une attitude bienveillante de la part de tous les acteurs de l’échange.